Foire Internationale de Kinshasa (Fikin) : les travaux de réhabilitation au point mort suite à un litige entre Milvet et les autorités congolaises.

La réhabilitation de la Foire Internationale de Kinshasa (Fikin) a été interrompue en raison de divergences entre la société turque Milvet et les autorités congolaises. La société Milvet a dépassé les autorisations données pour les travaux, étendant ceux-ci sur une surface supplémentaire de 6 hectares. Elle a demandé également un espace supplémentaire pour son quartier général et s’est engagée à payer 60.000 dollars américains par mois pour la location de ces 6 hectares. Les travaux sont à l’arrêt en attendant une décision du comité de gestion de la Fikin.

« Foire Internationale de Kinshasa : Les travaux de réhabilitation à l’arrêt à cause des exigences de l’entreprise chargée du projet »

Le projet de réhabilitation de la Foire internationale de Kinshasa (Fikin) rencontre des difficultés avec la société turque chargée des travaux, Milvet. Celle-ci exige un espace de 6 hectares pour y installer son campement et envisage de racheter cet espace si les travaux prennent plus de temps que prévu. Les travaux ont été stoppés mais le projet de construire un aréna, un centre d’exposition, un parc d’attractions, un centre commercial et un hôtel reste un enjeu important pour l’attractivité de la ville. Les parties prenantes doivent rapidement trouver un terrain d’entente pour continuer ce projet qui peut susciter des opportunités d’emplois pour les jeunes et contribuer au développement économique du pays.

« La Communauté d’Afrique de l’Est renouvelle l’accord sur le statut des forces pour six mois et condamne les violations du cessez-le-feu dans l’est de la RDC lors du sommet des chefs d’Etat et de gouvernement »

La Communauté d’Afrique de l’Est a prolongé l’accord sur le statut des forces pour six mois, saluant les efforts du président Tshisekedi pour la restauration de la paix dans l’est de la RDC, tout en demandant à la force régionale de protéger les civils et d’empêcher les violations du cessez-le-feu. Les chefs d’Etat ont également exhorté la RDC et le Soudan du Sud à résoudre la question des forces négatives à leur frontière commune. Les avancées pour la sécurité de la région sont cruciales dans le contexte de la dynamique des mouvements citoyens et de l’appel à la libération des prisonniers politiques.

Les ambassades des pays occidentaux et de l’UE apportent leur soutien aux élections pacifiques en RDC en 2023

Les ambassades des États-Unis, de l’Allemagne, de la Belgique, du Canada, de l’Espagne, de la France, de la Grèce, de l’Italie, du Japon, de la Norvège, des Pays-Bas, du Portugal, du Royaume-Uni, de la Suède, de la Suisse, de la République Tchèque et de l’Union Européenne ont décidé de soutenir les élections en République Démocratique du Congo de 2023 en les rendant compétitives, pacifiques, inclusives et transparentes. Les ambassades ont également exprimé leur inquiétude quant à l’engagement de la classe politique en faveur d’un processus pacifique, tout en soulignant la responsabilité de tous les dirigeants politiques dans le maintien de la paix pendant la campagne électorale. Les ambassades ont également souligné l’importance d’un débat sain et robuste sur des sujets importants pour tous les citoyens tout en respectant la constitution et les lois électorales de la RDC.

République Démocratique du Congo : L’espoir persistant malgré les défis.

La République Démocratique du Congo continue de lutter contre la balkanisation du pays et le Président Félix Tshisekedi est déterminé à dénoncer l’axe du mal incarné par le président Paul Kagame du Rwanda. Les fronts militaires semblent s’être apaisés et le président Tshisekedi a réussi à faire entendre la voix du Congo sur la scène internationale. Des mouvements citoyens se multiplient dans le pays, alertant sur la restriction de l’espace civique, et des progrès ont été réalisés dans la représentation des femmes dans la consolidation de la paix. Malgré des défis économiques et politiques complexes, les forces congolaises sont résolues à construire un avenir meilleur pour leur pays.

« Délégation de parlementaires belges rencontre le Président Tshisekedi pour discuter de la coopération RDC-Belgique, de l’UE, de la corruption et des élections de 2023 »

Une délégation de parlementaires belges s’est récemment réunie avec le Président Tshisekedi de la République démocratique du Congo pour discuter de la coopération. La sécurité de la RDC face aux agressions du Rwanda, la corruption et les élections de 2023 ont été au centre des discussions. La délégation a également visité la Commission nationale électorale indépendante pour suivre le processus électoral. La RDC continue de faire face à des défis, notamment les crimes contre l’humanité dans certaines provinces, mais des initiatives pour renforcer la paix et la reconstruction de l’Etat de droit sont également en cours.

La situation sécuritaire précaire en RDC : le Front Commun pour le Congo tire la sonnette d’alarme

Le Front Commun pour le Congo (FCC), plateforme de l’opposition en République Démocratique du Congo, a exprimé sa préoccupation quant à la situation précaire en termes de sécurité dans le pays. Le FCC dénonce notamment l’abandon d’une partie du pays aux forces étrangères et la situation de sécurité dans l’Ouest du pays marquée par des conflits interethniques. Le FCC critique également la gestion chaotique du pays caractérisée par le tribalisme, la corruption et l’enrichissement illicite. Bien que des avancées significatives aient été rapportées dans l’Est du pays, la sécurité globale du pays demeure préoccupante. Les autorités congolaises doivent prendre des mesures pour garantir la sécurité intérieure du pays tout en veillant à son intégrité territoriale.

« Négociations de haut niveau au Niger : Abdulsalami Abubakar et le sultan de Sokoto mènent la charge pour résoudre la crise politique »

Une délégation de la Cédéao, dirigée par Abdulsalami Abubakar et le sultan de Sokoto, se rend au Niger pour entamer des négociations avec les putschistes suite au coup d’État. Abdulsalami Abubakar, ancien président nigérian, est respecté pour son rôle dans la transition démocratique au Nigeria en 1999, tandis que le sultan de Sokoto est une figure religieuse et politique influente. La visite de cette délégation marque une première depuis le coup d’État et témoigne des efforts déployés par la Cédéao pour résoudre la crise politique au Niger. La présence de ces personnalités de premier plan vise à faciliter les négociations et à trouver un compromis acceptable pour toutes les parties impliquées. La situation reste tendue et le retour à la stabilité nécessitera un dialogue ouvert et constructif entre les acteurs politiques et la société civile.

« Les chefs d’état-major de la Cédéao examinent une possible intervention militaire au Niger suite au coup d’État : Quelles stratégies envisagées ? »

L’article aborde la réunion des chefs d’état-major de la Cédéao pour discuter de la situation au Niger après le coup d’État de juillet 2023. Une éventuelle intervention militaire a été envisagée, mais une solution pacifique reste privilégiée. Les discussions ont porté sur la mise en place d’une force antiterroriste et les moyens financiers et militaires nécessaires. Cependant, aucune décision concrète n’a encore été prise. Les conséquences économiques du coup d’État, telles que les sanctions et les coupures d’électricité, ont déjà commencé à impacter la population. La décision finale relève des responsables politiques de la Cédéao en fonction de l’évolution de la situation.

« Rapatriement des réfugiés congolais et rwandais : un retour sécurisé dans leur pays d’origine »

L’Organisation des Nations Unies (ONU) a annoncé que les réfugiés congolais et rwandais pourront désormais exprimer librement leur désir d’être rapatriés dans leurs pays d’origine. L’accord met l’accent sur un rapatriement volontaire, permettant un retour dans la sécurité et la dignité, pour les milliers de réfugiés qui souhaitent regagner leur pays d’origine. Cette déclaration constitue un pas en avant pour élucider la crise sécuritaire entre le Congo et le Rwanda tout en offrant une chance de dignité aux réfugiés.