L’Université Kongo marque un tournant historique avec le lancement de son École Doctorale, offrant des opportunités dans divers domaines académiques en RDC. Le recteur souligne l’importance de former une nouvelle génération de chercheurs pour le développement du pays. Des experts renommés rejoignent l’équipe enseignante, propulsant ainsi l’excellence académique et la recherche de pointe. Une avancée significative dans le paysage de l’enseignement supérieur congolais, favorable à l’épanouissement des étudiants et au rayonnement international de l’Université Kongo.
Catégorie : Histoire
La base militaire de Kamina en République Démocratique du Congo incarne les enjeux géopolitiques et historiques complexes de l’Afrique. Construite pendant la période coloniale belge, elle a été le théâtre de rivalités entre les superpuissances durant la guerre froide. Aujourd’hui, elle conserve son importance en tant que témoin des luttes de pouvoir et des influences internationales en Afrique. La base de Kamina souligne les défis auxquels sont confrontées les nations africaines dans leur quête d’autonomie et de souveraineté. Son histoire nous invite à réfléchir sur la militarisation du continent, les interventions étrangères et les défis de l’autonomie nationale, soulignant l’importance d’une approche indépendante pour assurer la paix et la stabilité en Afrique.
Découvrez l’article sur l’exposition prochaine d’une sculpture dédiée à Mama Muilu, figure de résilience durant l’époque coloniale. Initié par l’artiste Jonathan Kankumbiya, ce projet, intitulé « Mama Muilu, femme visible, femme inspirante », met en avant le rôle crucial de Marie Muilu Kiawanga Nzitani dans l’histoire congolaise. L’exposition, prévue au square Léopoldville en Belgique, vise à honorer la mémoire de cette figure emblématique, offrant ainsi une reconnaissance internationale à son courage et à sa détermination.
Dans un hommage émouvant, l’ASBL aFreeKam et le Musée royal de l’Afrique centrale réclament justice pour Yakzumnu Kamanda Lumpungu, grand chef songye pendu par l’administration coloniale belge il y a un siècle. Sa famille demande la réhabilitation de sa mémoire, tandis qu’un débat entoure un collier exposé au musée. Sa vision progressiste et son combat pour l’indépendance révèlent un personnage important de l’histoire congolaise. La quête de vérité et de réconciliation en son honneur demeure un appel à l’honneur et à la justice pour un avenir plus juste.
L’article traite du monument érigé au cimetière Schoonselhof à Anvers en hommage aux sept Congolais décédés lors de l’exposition universelle de 1894. Ce monument remet en lumière les conséquences de la colonisation et de la discrimination raciale tout en appelant à une réflexion sur le devoir de mémoire. L’initiative de la ville d’Anvers montre la volonté de reconnaître les injustices du passé et de réaffirmer l’importance de la mémoire collective. Placé en concertation avec la communauté congolaise d’Anvers, ce monument symbolise la réconciliation, la tolérance et le respect de la diversité, invitant à se souvenir et à honorer la mémoire des victimes qui ont souffert dans l’indifférence et l’injustice.
L’exposition actuelle à l’Espace 16 Arts à Anderlecht met en lumière les résistants congolais en Belgique pendant les années 1940-1945. Organisée par l’Asbl Bakushinta et la commune d’Anderlecht, elle rend hommage au courage et à l’engagement des Congolais ayant lutté contre l’occupation allemande. L’exposition met en avant le « Groupe des Congolais du refuge 21 », une unité secrète de résistants comptant 130 membres, dont des héros tels que François Kamanda, Michel Longo et Antoine Yoka. Ces individus, souvent des travailleurs ordinaires, ont fait preuve d’une détermination exceptionnelle au péril de leur vie. Cet événement culturel valorise la mémoire collective et l’histoire belge tout en invitant à une réflexion sur l’importance de la reconnaissance de ces actes héroïques. L’exposition sur les résistants congolais en Belgique de 1940 à 1945 est un témoignage poignant de courage et de solidarité, soulignant la diversité des voix ayant contribué à façonner notre monde contemporain.
En ce jour mémorable du 1er septembre 2024, un hommage poignant a été rendu au grand chef songye Kamanda Lumpungu au Musée royal de l’Afrique centrale. La cérémonie, marquée par l’émotion et la dignité, a rappelé l’engagement indéfectible du chef envers son peuple et sa lutte pour la vérité et la justice. Des témoignages émouvants et des symboles chargés d’histoire ont réaffirmé l’importance de préserver la mémoire et de reconnaître les erreurs du passé. Cet hommage résonne comme un appel à la réconciliation et à la reconnaissance de l’histoire commune, portant en lui l’espoir d’un avenir meilleur guidé par la vérité et la dignité.
Le Professeur Jacques Djoli Eseng’Ekeli met en lumière l’impact des conflits armés sur le développement de l’Afrique lors d’une conférence à Kinshasa. Il souligne le rôle des intérêts extérieurs dans la perpétuation des conflits, déplorant le manque de soutien international. Son appel à une prise de conscience collective et à une action commune en faveur de la paix et de la stabilité en Afrique résonne comme un cri d’alarme.
L’article rend hommage à Assani wa Losomba Emmanuel, artiste congolais renommé et créateur des armoiries nationales de la République Démocratique du Congo. Sa contribution exceptionnelle à l’art et à l’histoire de son pays sera célébrée lors d’une cérémonie commémorative orchestrée par le gouvernement. Son talent artistique et son engagement patriotique ont marqué l’histoire visuelle de la RDC, faisant de lui une figure emblématique de l’identité nationale congolaise. Sa créativité et son dévouement seront honorés à titre posthume, rappelant l’importance de préserver l’héritage culturel des artistes qui ont façonné l’histoire de la nation.
Le film documentaire « Le voyage vers l’Est » réalisé par Mike Kajabika Sayenet met en lumière la culture et l’histoire méconnues de l’Est de la République Démocratique du Congo. En alliant plaidoyer culturel et appel à la paix, ce film invite à la découverte et à la réflexion sur une région marquée par les conflits et les stigmatisations injustifiées. À travers une approche engagée et authentique, le réalisateur souligne l’importance de la valorisation de l’identité culturelle locale pour une reconstruction basée sur la diversité et la richesse de l’Est congolais. « Le voyage vers l’Est » offre ainsi une ode à la diversité de cette région et appelle à une meilleure compréhension et un dialogue renouvelé pour un avenir de paix et de prospérité pour tous ses habitants.