**Une Poignée de Mains : Collaboration contre le Terrorisme entre la RDC et l’Inde**
Le 26 mai 2025, le Palais du peuple à Kinshasa a été le théâtre d’une rencontre significative entre une délégation de parlementaires indiens et les représentants de la République démocratique du Congo (RDC). Ce rapprochement, symbolisé par une simple poignée de mains, soulève des questions profondes sur la coopération internationale face à un enjeu mondial : le terrorisme.
### Contexte et Motivation de la Délégation Indienne
La délégation indienne, composée de neuf parlementaires, a fait part de sa préoccupation face à l’avènement du terrorisme, un fléau qui touche non seulement l’Inde mais qui constitue également une menace perdurante à la sécurité mondiale. Dr Shrikant Eknath Shinde, porte-parole de la délégation, a souligné l’importance d’un message de « zéro tolérance » que son pays souhaite véhiculer à travers le monde. En ce sens, la RDC apparaît comme un partenaire stratégique, partageant la nécessité d’une action concertée contre cette menace.
Le terrorisme, en effet, n’est pas un phénomène isolé à une région géographique. Il se manifeste sous diverses formes et dans différents contextes, et, comme l’a mentionné Dr Shinde, impacte de nombreuses sociétés, y compris celles de l’Afrique. La RDC, confrontée à ses propres défis de sécurité, peut comprendre l’urgence de ce message et s’y associer.
### La Réceptivité de la RDC
La réponse de la RDC à cette initiative illustre une volonté d’ouverture et de collaboration. Le président du Sénat, Jean-Michel Sama, a accueilli avec attention les propositions de la délégation indienne, exprimant une détermination à condamner les actes terroristes au sein des sessions parlementaires. Cette démarche marque un point de rencontre entre deux nations, chacune cherchant à renforcer sa propre sécurité tout en contribuant à un effort global.
Il convient de noter que les discussions autour du terrorisme impliquent souvent des questions plus larges, y compris celles des droits de l’homme et des processus démocratiques. La coopération avec l’Inde pourrait alors inciter un débat plus large sur la manière dont les états peuvent, sans renoncer à leurs principes fondamentaux, s’engager efficacement dans la lutte contre les dérives violentes.
### Un Appel à l’Unité Africaine
La délégation indienne a également invité les pays africains à se rassembler autour de ce combat commun. Cette proposition est d’autant plus pertinente que l’Afrique est un continent riche en diversité, et même si chaque pays fait face à des situations uniques, le terrorisme transcende les frontières. La lutte contre cette menace pourrait ainsi renforcer les liens entre les nations africaines, tout en construisant une solidarité régionale nécessaire pour faire face à des défis globaux.
Il serait judicieux, à ce stade, de s’interroger sur les mécanismes concrets qui pourraient être mis en place pour favoriser cette unité. Quelles structures de coopération seraient nécessaires ? Comment les pays africains pourraient-ils encore mieux collaborer entre eux et avec des partenaires extérieurs pour adresser ces défis communs ?
### Réfléchir à l’Avenir
En conclusion, bien que la poignée de mains à Kinshasa symbolise un désir de coopération, il est essentiel de rester vigilant et critique quant aux implications de telles alliances. La lutte contre le terrorisme est un impératif indéniable, mais il est également crucial d’assurer un équilibre sain entre sécurité et respect des droits fondamentaux.
La conversation ouverte entre la RDC et la délégation indienne peut servir de fondation pour d’autres dialogues régionaux et internationaux. Dans cette optique, les penseurs, les dirigeants politiques et la société civile doivent s’engager dans un processus de réflexion collective pour non seulement lutter contre le terrorisme, mais aussi promouvoir des solutions durables pour un avenir plus pacifique.
L’enjeu est de taille, et la volonté affichée de collaborer mérite d’être suivie d’actions concrètes, équilibrées et respectueuses des valeurs humaines. Dans un monde de plus en plus interconnecté, l’édification de ponts, et non de murs, devrait être la priorité.