Le président sortant de la Banque africaine de développement appelle à renforcer la bonne gouvernance pour promouvoir le développement durable en Afrique.

Lors des 51e assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD) à Abidjan, le président sortant Akinwumi Adesina a abordé un enjeu majeur pour l
### La Banque africaine de développement : Un appel à la bonne gouvernance pour le développement du continent

Le 26 mai 2025, lors de l’ouverture des 51e assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD) à Abidjan, le président sortant Akinwumi Adesina a souligné un point crucial pour l’avenir du continent africain : l’importance de la bonne gouvernance. Son discours, marqué par un appel à l’introspection collective des dirigeants africains, rappelle à quel point la gouvernance est un pilier fondamental dans la quête du développement durable en Afrique.

#### Un potentiel à exploiter

M. Adesina a évoqué la richesse des ressources disponibles sur le continent, qu’il s’agisse de la jeunesse dynamique, de l’agriculture fertile, des minerais critiques ou du potentiel solaire. Ces éléments mettent en lumière le potentiel incroyable de l’Afrique. Cependant, ces richesses demeurent souvent inexploitées ou mal gérées, ce qui freine le développement des pays africains.

Le lien entre la bonne gouvernance et le développement est historique. Dans de nombreux pays, la manière dont les ressources sont gérées détermine non seulement le rythme de la croissance économique, mais aussi la qualité de vie des citoyens. Les exemples de pays ayant connu une amélioration significative de leur situation socio-économique grâce à de meilleures pratiques de gouvernance sont multiples, tandis que d’autres peinent à progresser malgré des ressources abondantes.

#### La bonne gouvernance : Un enjeu complexe

La gouvernance ne se résume pas à des institutions efficaces ou à des politiques claires ; elle englobe aussi la transparence, la redevabilité et la participation citoyenne. Les pays africains, confrontés à des défis variés tels que la corruption, les conflits internes et les inégalités croissantes, doivent donc repenser leurs approches pour construire une gouvernance qui sert véritablement les intérêts de toute la population.

Les recommandations de M. Adesina soulèvent plusieurs questions essentielles : Comment les dirigeants peuvent-ils s’engager à améliorer la transparence et la responsabilité dans la gestion des ressources ? Quelles mécanismes peuvent être mis en place pour renforcer la participation citoyenne ? La réponse à ces questions peut nécessiter non seulement des efforts à l’échelle nationale, mais aussi une coopération régionale et continentale.

#### Un chemin semé d’embûches

Il est crucial de reconnaître que la mise en œuvre de la bonne gouvernance n’est pas un chemin simple. Les structures de pouvoir, les intérêts personnels et les traditions politiques peuvent représenter des obstacles significatifs. En Côte d’Ivoire, par exemple, la récente histoire politique est marquée par des tensions et des luttes de pouvoir qui peuvent freiner les initiatives de développement.

La BAD, sous la direction de M. Adesina, a réussi à positionner certains pays sur la voie de l’amélioration économique. Néanmoins, les résultats de long terme dépendent largement de la volonté des gouvernements de s’engager dans des réformes durables.

#### Une invitation au dialogue

Les assemblées annuelles de la BAD représentent une plateforme précieuse pour le dialogue entre les pays africains, les institutions financières et la société civile. Ces échanges peuvent inspirer des solutions innovantes, basées sur le partage d’expériences et les meilleures pratiques.

Il est impératif que cet appel à la bonne gouvernance soit entendu et suivi d’actions concrètes. Les dirigeants, tout autant que les citoyens, ont un rôle à jouer pour favoriser un environnement où le développement peut prospérer. Cela nécessitera une volonté politique, un engagement à long terme et un soutien aux initiatives locales.

### Conclusion

L’intervention de M. Adesina aux assemblées annuelles de la BAD n’est pas simplement un appel à la bonne gouvernance, mais un véritable cri du cœur pour le développement de l’Afrique. L’avenir du continent repose sur la capacité de ses dirigeants à construire une gouvernance innovante et inclusive. Le chemin est complexe, mais avec des efforts collectifs et un engagement sincère, il est possible de transformer les défis en opportunités.

En fin de compte, il ne s’agit pas seulement de ressources, mais aussi de volonté et de vision pour un avenir meilleur. À travers des actions communes et réfléchies, l’Afrique peut esquisser un avenir prometteur pour ses générations à venir.

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