Vol de câbles sur une ligne électrique en RDC soulève des inquiétudes sur la sécurité des infrastructures énergétiques essentielles.

Dans un contexte où la République Démocratique du Congo (RDC) fait face à des défis socio-économiques complexes, la sécurité des infrastructures essentielles suscite une attention croissante. Récemment, un acte de sabotage a été signalé par la Société nationale d’électricité (Snel), provoquant le vol de câbles sur une ligne électriquede importance stratégique. Cet incident, qui perturbe la fourniture d
**Kinshasa, 24 mai 2025 : Dénonciation d’un acte de sabotage sur les infrastructures électriques en République Démocratique du Congo**

Le récent acte de sabotage dénoncé par la Société nationale d’électricité (Snel) constitue un nouvel épisode tragique au sein d’une problématique bien plus large concernant la sécurité des infrastructures en République Démocratique du Congo (RDC). L’incident, survenu entre le 23 et le 24 mai 2025, a entraîné le vol de 500 mètres de câbles en cuivre d’une section de 95 mm², affectant la ligne stratégique reliant Likasi à Lubumbashi. Cet événement a non seulement perturbé la fourniture d’électricité à des clients industriels majeurs, tels que la COMILU, mais soulève également des questions plus vastes sur la vulnérabilité des systèmes essentiels à la vie économique et sociale du pays.

**Contexte et Impact sur l’Infrastructure Électrique**

La RDC, en proie à divers défis socio-économiques, fait face à une situation énergétique complexe. La Snel, en tant que principal fournisseur d’électricité, est déjà soumise à une pression intense pour maintenir l’approvisionnement en électricité face à une demande croissante. Les actes de sabotage comme celui-ci perturbent non seulement la continuité du service, mais génèrent également des pertes économiques significatives pour les industries, augmentant ainsi les désagréments pour une population qui dépend de la fiabilité de ces services.

L’ampleur de cet incident ne peut être ignorée. En effet, au-delà des pertes immédiates liées à l’électricité, les récurrences de ces actes soulignent une fragilité systémique qui pourrait avoir des répercussions à long terme sur les investissements et la confiance des partenaires privés. La Snel a, dans son communiqué, exprimé des préoccupations légitimes quant à la protection de ces infrastructures, indiquant un besoin urgent de mieux sécuriser ces lignes vitales.

**La Dimension Sécuritaire et Sociétale**

Cette situation appelle à une réflexion sur la capacité des autorités à protéger efficacement les infrastructures publiques. La Snel a mentionné l’absence d’un véhicule censé accompagner les militaires en charge de la sécurisation nocturne de la ligne Shilatembo, ce qui pourrait avoir constitué un facteur dissuasif pour les auteurs de cet acte. Cette lacune soulève des questions critiques sur la coordination entre les différents acteurs – forces de l’ordre, entreprises publiques et communautés locales – dans la sécurité des infrastructures.

Il est impératif de se demander comment renforcer cette collaboration. Quels mécanismes pourraient être mis en place pour améliorer la vigilance des communautés riveraines, tout en leur donnant les outils nécessaires pour agir de manière proactive contre de tels actes ? En favorisant une approche collaborative, où les citoyens se sentent intégrés dans la préservation de leurs infrastructures, il est possible d’établir un environnement plus sûr et résilient.

**Appels à l’Action et Perspectives d’Amélioration**

La situation actuelle invite à un renforcement des enquêtes pour identifier et neutraliser les réseaux criminels ciblant les infrastructures électriques. Toutefois, cet appel à l’action doit également être accompagné d’une réflexion sur les causes profondes de cette violence. Quelles motivations poussent certains individus à commettre de tels actes ? S’agit-il d’un manque d’opportunités économiques, d’une frustration face à l’inefficacité des services publics, ou d’une culture de l’impunité ?

Ainsi, la Snel et les autorités compétentes doivent envisager des solutions durables qui traitent non seulement les symptômes de cette criminalité, mais aussi les racines de la violence. Cela pourrait passer par des programmes de sensibilisation, des initiatives de développement local, offrant ainsi aux populations des alternatives viables et réduisant ainsi le risque de récidive.

**Conclusion**

En somme, l’incident survenu entre Likasi et Lubumbashi met en lumière un défi crucial pour la RDC : la sécurité de ses infrastructures essentielles et la nécessité d’une réponse collective. En renforçant la collaboration entre les acteurs gouvernementaux, les entreprises et la société civile, il est possible d’envisager un avenir où les citoyens se sentiront protégés et où les infrastructures seront à l’abri des menaces de sabotage. La quête d’une électricité fiable est non seulement une nécessité économique, mais également un droit fondamental pour assurer le développement durable et la stabilité du pays.

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