Le Parlement marocain accueille la 83e session de l’Union parlementaire africaine pour renforcer la coopération politique sur le continent.

La 83e session du Comité exécutif de l
### Les Défis et Perspectives de l’Union Parlementaire Africaine : Enjeux de la 83e Session à Marrakech

La tenue de la 83e session du Comité exécutif de l’Union parlementaire africaine (UPA) à Marrakech les 21 et 22 mai 2025 constitue un moment significatif pour la coopération politique à l’échelle du continent. Cette réunion a pour ambition d’aborder des sujets cruciaux touchant à l’adhésion à l’organisation, à la mise en œuvre de décisions antérieures, ainsi qu’à l’élaboration du programme d’action et du budget prévisionnel pour l’année à venir. Une réflexion s’impose sur les enjeux qui sous-tendent ces discussions.

#### Contexte et Objectifs de l’Union Parlementaire Africaine

Fondée en 1976, l’UPA est un cadre institutionnel qui permet aux parlements nationaux africains d’échanger sur des questions de gouvernance, de paix, de démocratie et de développement durable. Composée de 41 membres, elle se positionne comme un forum de dialogue essentiel pour aborder des problématiques communes. Le choix de Marrakech pour cette session envoie également un signal fort, marquant l’engagement du Maroc dans les affaires africaines et son désir de promouvoir des dialogues constructifs.

Cette session est un espace où les parlementaires africains peuvent réfléchir aux recommandations précédemment décidées, s’interroger sur leur mise en œuvre effective et proposer des stratégies pour les années à venir. À ce titre, l’affirmation de la nécessité de garantir la bonne gouvernance et la démocratie sur le continent reste une priorité. Cependant, plusieurs défis continuent de s’ériger comme des freins aux ambitions de l’UPA.

#### Les Défis de la Mise en Œuvre et de l’Adhésion

L’un des principaux obstacles auxquels l’UPA est confrontée réside dans l’hétérogénéité des systèmes politiques et des pratiques démocratiques au sein des États membres. La diversité des contextes sociopolitiques fait que les normes et recommandations émises par l’Union peuvent parfois peiner à être intégrées au niveau national, suscitant des questions sur leur applicabilité et leur acceptation. Quelles mesures peuvent être envisagées pour harmoniser ces disparités et garantir une adoption plus uniforme et effective des décisions de l’UPA ?

Par ailleurs, le questionnement sur l’adhésion d’un plus grand nombre de parlements à l’organisation pourrait également être un enjeu majeur de cette session. En effet, un élargissement des membres pourrait renforcer la voix de l’UPA sur la scène internationale. Toutefois, cela soulève des interrogations concernant les critères d’adhésion et les mécanismes de contrôle des nouvelles recrues. Comment garantir que les nouveaux membres respectent les valeurs fondamentales de l’UPA sans pour autant entraver un processus d’adhésion inclusif ?

#### Perspectives d’Amélioration et Propositions

Pour aborder ces défis, il pourrait être pertinent que la 83e session se concentre sur des stratégies innovantes visant à renforcer l’adhésion aux recommandations de l’UPA. L’accent peut être mis sur la mise en place de mécanismes de suivi plus solides, capables de s’adapter aux réalités des États membres tout en conservant l’intégrité des objectifs de l’Union. Par exemple, des programmes de formation pour les parlementaires pourraient être envisagés afin de les sensibiliser davantage aux objectifs stratégiques de l’UPA, facilitant ainsi une assimilation plus fluide des recommandations dans les contextes nationaux.

De plus, étendre les partenariats avec d’autres organisations internationales et régionales pourrait renforcer le support et les ressources disponibles pour les initiatives communes. Quels types de collaborations pourraient être envisagées pour enrichir les discussions et accroître la portée des actions de l’UPA ?

#### Conclusion

L’opportunité offerte par la 83e session du Comité exécutif de l’Union parlementaire africaine à Marrakech n’est pas seulement une formalité institutionnelle mais un moment de réflexion et de réévaluation des engagements pris par les États membres. Ce cadre a le potentiel de catalyser des discussions prometteuses et de favoriser une dynamique de coopération plus forte et plus inclusive. La mise en œuvre des décisions et la quête de solutions innovantes face aux défis actuels doivent être au cœur des préoccupations de cette assemblée.

À l’heure où l’importance de la coopération et de l’unité sur le continent est plus que jamais cruciale, les résultats de cette rencontre pourraient façonner les contours de l’action parlementaire africaine pour les années à venir, apportant ainsi une contribution significative à l’épanouissement de la démocratie et au développement durable en Afrique.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *