Maray Sangwa dévoile une nouvelle chanson pour dénoncer l’agression du Rwanda et les violences en RDC.

Dans un contexte où la République démocratique du Congo fait face à des tensions persistantes et à un conflit armé, Maray Sangwa, artiste congolais résidant en Suisse, apporte une perspective unique à travers sa musique. Le 18 mai 2025, il a lancé une nouvelle chanson qui dénonce non seulement l
**La Musique comme Voix de la Résilience : L’engagement de Maray Sangwa et des Artistes Congolais**

Le 18 mai 2025, dans un contexte marqué par des tensions croissantes en République démocratique du Congo (RDC), le chanteur Maray Sangwa a fait entendre sa voix à travers une nouvelle chanson. Ancien membre du groupe Viva la Musica, résidant en Suisse, Maray dénonce, dans cette œuvre, l’agression du Rwanda et les violences persistantes qui affectent l’est de la RDC. Son engagement ne se limite pas à un simple acte artistique : il s’inscrit dans un courant plus large où la musique devient un outil de sensibilisation et d’expression des souffrances d’un peuple.

Cette chanson résonne comme un cri du cœur, évoquant la souffrance et les pertes humaines que connaît la région depuis des décennies. Selon des rapports de diverses organisations internationales, le conflit armé et ses conséquences ont engendré la mort de millions de personnes et une crise humanitaire dramatiquement persistante. Il est essentiel de reconnaître que cette tragédie ne touche pas uniquement les individus, mais également la structure socioculturelle du pays.

La déclaration de Maray Sangwa, affirmant que « le jour où les armes cesseront de crépiter, nous entendrons les enfants crier vive la liberté », soulève des questions cruciales sur l’impact de la guerre sur la jeunesse congolaise. Que signifie la liberté pour les enfants qui grandissent dans un environnement où la violence est omniprésente ? Quels rêves et aspirations peuvent-ils envisager dans un contexte de désespoir ?

L’art, et en particulier la musique, a le pouvoir d’éduquer, de mobiliser et d’unir. Maray Sangwa n’est pas seul dans cette démarche. D’autres artistes congolais, tels que le collectif de rappeurs qui a sorti « Free Congo » en février 2025, participent également à une véritable prise de conscience collective sur la situation en RDC. Cette mobilisation artistique peut, potentiellement, jouer un rôle moteur dans la recherche de solutions pacifiques et durables au conflit.

L’histoire musicale de Maray, qui a débuté à Kinshasa, témoigne d’une carrière riche en expériences, allant de l’orchestre « Cabaret Liyoto » à sa collaboration avec des légendes comme Papa Wemba. Cette trajectoire souligne l’importance de la culture musicale congolaise, tant dans sa diversité que dans son impact social. Au-delà de l’industrie musicale, le plaidoyer de Maray pour un festival des musiques traditionnelles révèle une volonté de préserver et de promouvoir les racines culturelles du pays, souvent menacées par les aléas de la guerre et du déracinement.

Dans le cadre de cette dynamique, il est crucial de réfléchir aux actions concrètes qui peuvent être mises en place pour soutenir ces artistes et leur engagement. Quelles collaborations peuvent être envisagées entre les artistes, les acteurs de la société civile et les institutions gouvernementales pour encourager un dialogue constructif ? Comment la communauté internationale peut-elle apporter son soutien sans interférer dans la souveraineté congolaise, tout en respectant la parole des Congolais ?

Il peut sembler que la voix de la musique se heurte à celle des armes, mais l’histoire nous enseigne que les œuvres artistiques ont parfois le pouvoir de faire basculer les consciences. L’engagement de Maray Sangwa et de ses pairs nous rappelle que la création artistique est une voie essentielle pour nourrir la réflexion, éveiller les esprits et, potentiellement, transformer une société en quête de paix et de réconciliation.

En conclusion, la chanson lancée par Maray Sangwa ne se limite pas à une simple expression artistique : c’est un appel à la solidarité et à l’unité des Congolais face aux défis qui les attendent. À travers la musique, les artistes offrent une lueur d’espoir, invitant chacun à envisager un avenir où la paix et la liberté pourraient enfin prévaloir. L’enjeu est maintenant d’accompagner ce mouvement en actions significatives, tout en respectant la complexité des réalités congolaises.

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