### La Marche de Sensibilisation pour la Santé Mentale et la Prévention de l’AVC à Kinshasa : Un Élan d’Espoir et de Réflexion
Le 18 mai 2025, Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo (RDC), a tremblé d’un élan collectif pour la santé mentale. Organisée par la Fondation « Dumazedier Kabasele », cette marche a réuni des citoyens autour d’un thème crucial : la promotion de la santé mentale et la prévention des accidents vasculaires cérébraux (AVC). L’événement a pris un relief particulier dans un contexte où la santé mentale est souvent perçue comme un tabou, en particulier dans des pays en développement où les priorités sanitaires sont multiples et parfois contradictoires.
### Un Appel à la Conscience Collective
Le Dr Dumazedier Kabasele, neurologue et expert en santé, a ouvert la marche avec un discours qui a résonné au-delà des mots. Il a entre autres souligné l’importance de comprendre la santé mentale comme un facteur intégrant du bien-être général. Une aimable mise en lumière des réalités souvent ignorées : « La santé mentale est différente de la folie », a-t-il affirmé, consacrant un effort pour briser les stéréotypes et encourager le dialogue. Ce discours ouvre une voie y compris pour une meilleure acceptation sociale des maladies mentales dans un pays où les stigmates persistent.
### Les Statistiques Alarmantes : Une Réalité Douloureuse
Lors de la marche, un dépistage de la tension artérielle a été effectué, révélant que de nombreux participants souffraient d’hypertension sans en avoir conscience. Cette situation illustre une urgence sanitaire : selon des études antérieures, l’hypertension est le principal facteur de risque d’AVC en RDC. Cette maladie non seulement affecte la qualité de vie des individus, mais pèse également sur le système de santé, souvent déjà saturé et aux ressources limitées.
### Promouvoir une Vie Saine : Un Objectif Partagé
Le Dr Kabasele a encouragé les participants à intégrer des habitudes de vie saines dans leur quotidien, telles que la consommation de fruits et légumes, le contrôle régulier de la tension artérielle et de la glycémie, ainsi que l’importance d’un sommeil réparateur. Ces recommandations, bien qu’apparemment simples, demandent une prise de conscience et un changement de comportements qui ne se font pas du jour au lendemain. Cela soulève la question : comment la société peut-elle soutenir les individus dans cette transition vers un mode de vie plus sain ? Quelles structures et quelles politiques sont nécessaires pour faciliter cet engagement collectif pour la santé ?
### Un Significatif Travail de Sensibilisation
Le choix d’un parcours partant de la place de la gare jusqu’au siège de la Fondation « Dumazedier Kabasele » n’est pas anodin. Ce trajet symbolise un parcours de vie, une progression vers une meilleure compréhension et un engagement pour la santé collective. En rassemblant les communautés, cette marche a mis en lumière l’importance d’un dialogue ouvert autour des questions de santé mentale, invitant chacun à s’interroger sur ses propres pratiques et sur les voies à suivre pour une meilleure santé collective.
### Vers une Réflexion Collective
En somme, cette marche de santé à Kinshasa reflète une initiative louable, mais elle expose également des réalités plus larges sur les défis que rencontre la RDC dans le domaine de la santé. Elle nous invite à réfléchir à des solutions durables pour la prévention des maladies mentales et cardiovasculaires.
Il est essentiel que les gouvernements, les ONG et les acteurs de la santé travaillent de concert pour développer des programmes éducatifs intégrés, qui abordent non seulement la santé physique, mais aussi celle de l’esprit. Token les ethnies, les âges et les classes sociales, chaque citoyen mérite de bénéficier de cette connaissance, d’être acteur de sa propre santé et de celle de sa communauté.
En conclusion, cet événement dans la capitale congolaise est plus qu’un simple rassemblement : c’est un appel à l’unité et à l’engagement envers la santé mentale. À travers ces discussions et cette sensibilisation, la population de Kinshasa peut non seulement espérer une vie plus saine, mais aussi un changement culturel durable envers la santé mentale, indispensable pour un avenir rayonnant.