Conflit foncier à Lubumbashi : le Service national dément les accusations de spoliation d’une concession de 23 hectares.

### Conflit foncier à Lubumbashi : le Service national entre accusations et démentis

La situation actuelle autour de la concession de 23 hectares située sur l’avenue général Muyumba, au quartier Kabulameshi à Lubumbashi, met en lumière des tensions complexes entre différentes parties prenantes. Les accusations portées sur les réseaux sociaux, affirmant que le Service national aurait spolié cette terre, révèlent l’importance de la gestion foncière et des rapports d’autorité dans un pays comme la République Démocratique du Congo.

#### Contexte des accusations

Les réseaux sociaux, comme souvent, se sont révélés être un terrain fertile pour les rumeurs. La multiplication des voix dénonçant ce qui semble, à première vue, être une spoliation a attiré l’attention sur le rôle que joue le Service national, rattaché à la présidence. Un souffle de méfiance et d’indignation s’est rapidement répandu, incitant à la recherche de la vérité derrière ces allégations.

Cependant, la défense apportée par le conseil juridique de Monsieur Noka Walter, propriétaire de la concession, vise à clarifier que le Service national est en réalité locataire de cette terre. Ce point de vue, présenté par le conseil, s’appuie sur une vision de la situation où le Service ne serait qu’un acteur exécutant des fonctions liées à l’atelier de menuiserie, contribuant à la fabrication et à la distribution de mobilier scolaire à travers le pays.

#### Une question de perception et de communication

Le contraste entre les accusations de spoliation et les démentis du Service national et du propriétaire soulève des questions sur la gestion de la communication autour de ce dossier. Comment se fait-il que des informations erronées aient trouvé un écho si massif sur les réseaux sociaux ? Cette situation peut refléter une crise de confiance entre le public et les institutions étatiques, une thématique récurrente dans un pays où les conflits autour des terres sont historiquement chargés de tensions.

Il est crucial de se demander quelles voies de dialogue peuvent être envisagées pour apaiser ces tensions. La transparence et l’accessibilité de l’information sont fondamentale. Peut-être que davantage de communication proactive sur l’usage de cette concession, ainsi que sur les droits du propriétaire et du Service national, pourrait contrer la désinformation et renforcer la confiance des citoyens envers les institutions.

#### Impact sur la vie sociale et éducative

Les activités de menuiserie menées dans ce cadre, avec la fabrication de bancs et de pupitres destinés aux établissements scolaires, ont une dimension sociale importante. L’amélioration de l’accès à des équipements adéquats est à mettre en regard des préoccupations foncières. La réalisation d’un projet véritablement tourné vers l’intérêt public, comme c’est le cas ici avec la distribution de mobilier scolaire, mérite d’être encouragée.

Cependant, il ne faut pas perdre de vue les enjeux sous-jacents liés à la propriété foncière, qui peuvent avoir des effets très réels sur les communautés locales. Comment concilier les besoins éducatifs avec le respect des droits des individus sur leur terre ? Une approche équilibrée pourrait passer par des dialogues multipartites incluant la communauté, les autorités locales et les parties prenantes concernées.

#### Vers une résolution constructive

Alors que les tensions se poursuivent, le défi principal reste de trouver un chemin vers une résolution qui respecte les droits de chacun tout en considérant les intérêts collectifs. Le Service national a une responsabilité non seulement envers ses missions, mais aussi envers les citoyens qui l’observent avec un regard critique.

Un dialogue ouvert, transparent et constructif pourrait ainsi contribuer à la réconciliation des points de vue et à l’apaisement des esprits. Les événements récents à Lubumbashi nous rappellent la nécessité de gérer les conflits de manière pacifique et de privilégier la communication plutôt que les rumeurs.

Les réflexions et actions qui suivront pourraient bien servir de modèle pour d’autres cas similaires dans le pays, où la compréhension et la confiance mutuelle sont essentielles pour progresser vers un avenir harmonieux.

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