Pourquoi la découverte des corps de soldats rwandais à Goma en 2025 soulève-t-elle des questions sur la transparence et la responsabilité du Rwanda ?

**Goma en 2025 : Le Silence Derrière le Carnage des Soldats Rwandais**

Le 7 février 2025, la découverte de plus d
**Goma en 2025 : Le Carnage Silencieux des Soldats Rwandais – Réflexions sur la Géopolitique et l’Humanité**

Le 7 février 2025, l’actualité du conflit en République Démocratique du Congo (RDC) s’est enrichie d’un nouveau chapitre tragique, rapporté par le journal britannique « The Guardian ». Selon un dossier approfondi, plus de mille corps de soldats rwandais ont été découverts sur le sol congolais, principalement aux abords de Goma, mise en lumière d’une dynamique militaire complexe et d’un drame humain souvent occulté. Au-delà des chiffres et des faits brutaux, cette réalité nous pousse à réfléchir non seulement sur la guerre en soi, mais sur les implications sociales, culturelles et politiques qui en découlent.

### Une Réflexion Sociopolitique

Il est crucial de contextualiser cette tragédie au sein d’un tableau géopolitique où le Rwanda, sous la présidence de Paul Kagame, a souvent été perçu comme un acteur incontournable dans la région des Grands Lacs. Pourtant, la mémorialisation muette des soldats rwandais, dont les corps sont enterrés dans l’anonymat dans des fausses communes et à l’hôpital militaire de Kigali, pose une question de responsabilité. À mesure que les pertes humaines s’accumulent, le pouvoir rwandais semble s’enfoncer dans une stratégie de dissimulation plutôt que d’affronter la réalité de ses engagements militaires.

Cette gestion des victimes, à travers des funérailles furtives, révèle un décalage profond entre la propagande nationale et la réalité vécue par les familles endeuillées. Les cercueils souvent vides ou remplis de corps méconnaissables témoignent non seulement d’un deuil interrompu mais d’un récit national en crise. Comment un gouvernement peut-il pleinement revendiquer la bravoure de ses forces armées tout en camouflant les conséquences horribles de son implication sur le terrain ? Ce paradoxe pourrait engendrer, à terme, une dissonance au sein de la population, érodant la confiance envers un leadership qui ne daigne même pas offrir un adieu digne à ses soldats.

### Statistiques Alarmantes et Impact Psychologique

Selon des sources locales à Goma, l’ampleur des pertes, qui pourrait atteindre jusqu’à 10 000 militaires rwandais, met en lumière un enjeu humanitaire massif. En effectuant une comparaison avec les conflits récents, il est frappant de constater que les pertes militaires s’accompagnent souvent d’un traumatisme collectif. Un rapport de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) indique que dans des contextes de guerre prolongée, le risque de troubles mentaux comme le stress post-traumatique augmente de 30%. Si l’on considère que le Rwanda a déjà surmonté un génocide, les répercussions psychologiques de cette guerre sur les familles des soldats tués pourraient alimenter un cycle de souffrance prolongé.

### Un Appel à la Transparence et à la Vérité

La présence de nouvelles tombes dans le cimetière militaire de Kanombe, signalée par des images satellites, est un appel clair à la transparence et à une réflexion éthique sur le conflit armé. La guerre, loin d’être une simple victoire ou défaite sur un champ de bataille, est une série de décisions qui impactent des vies humaines, souvent de manière irréversible. Le sommet régional prévu à Dar es Salaam, où les dirigeants se réuniront pour discuter des conflits actuels, doit se pencher sur cette vérité, privilégiant un discours de paix et de réconciliation.

### Vers un Horizon Douloureux ?

La tragédie de ces soldats rwandais et des conséquences pour leurs familles et pour la région ne devrait pas être reléguée aux archives d’une guerre malheureuse. À l’heure où la communauté internationale cherche des solutions pacifiques à des conflits qui semblent interminables, il devient impératif d’intégrer des perspectives humanistes dans le récit militaire. En fin de compte, au-delà des appellations d’héroïsme et de patriotisme, il est fondamental de ne jamais oublier que derrière chaque chiffre, chaque décès, se trouve une histoire de vie brisée.

Dans cette lumière, le carnage à Goma n’est pas seulement un autre chapitre dans un récit tragique, mais un miroir de notre humanité collective, invitant chacun d’entre nous à élever le débat sur la guerre, la mémoire et la responsabilité. Les vérités derrière ces corps ensevelis doivent résonner tant chez les dirigeants que dans le cœur des citoyens, appelant à une réflexion urgente sur l’avenir des relations entre le Rwanda et la République Démocratique du Congo.