**Mystères et sécurité à Goma : L’Appel à la Justice**
La ville de Goma, connue pour sa beauté naturelle et sa diversité culturelle, se retrouve une fois de plus secouée par des événements sombres et troublants. En ce vendredi 27 décembre 2024, deux découvertes macabres ont plongé la population dans la consternation et la peur, laissant planer un voile de mystère et d’incertitude sur la sécurité des habitants.
Le premier cas concerne la disparition tragique d’Abigael Mapendo Buyana, une jeune fille de 15 ans retrouvée sans vie derrière l’église de la Cathédrale/Kituku, dans le quartier de Kyeshero. Les circonstances entourant sa mort sont troubles, rattachant son destin à celui d’une fillette de 2 ans, Clarisse, qui demeure introuvable. Selon les témoignages, des ravisseurs auraient contacté la famille d’Abigael pour réclamer une rançon, mettant ainsi en lumière un acte criminel épouvantable qui a conduit à la perte de cette jeune vie.
Le second corps découvert, celui d’un nourrisson, sur l’avenue du Lac Kivu entre les quartiers Himbi et Kyeshero, soulève des interrogations supplémentaires quant à la nature de ces actes odieux. Les habitants, troublés par cette succession de drames, expriment leur inquiétude face à l’émergence potentielle d’une criminalité croissante dans leur ville.
Les autorités locales, conscientes de l’urgence de la situation, déploient leurs forces pour mener des enquêtes approfondies visant à élucider ces mystères et à garantir la justice pour les victimes innocentes. Dans un appel pressant à la communauté et aux forces de l’ordre, le conseil communal de la jeunesse de Goma exhorte à une action diligente pour restaurer le sentiment de sécurité et de paix au sein de la population.
À l’approche de la nouvelle année, période traditionnellement marquée par la célébration et l’espoir, ces tragédies soulignent l’importance cruciale de renforcer les mesures de sécurité et de surveillance pour prévenir de tels incidents à l’avenir. La confiance dans l’ordre public et la justice doit être restaurée, garantissant ainsi la protection de tous les citoyens de Goma.
En ces temps d’incertitude et de deuil, la solidarité et la détermination de la communauté gomatracienne se révèlent comme des armes essentielles pour faire face à l’obscurité qui tente de s’installer. À travers l’unité et la collaboration, la lumière de la vérité pourra enfin dissiper les ombres intimidantes de la criminalité, offrant ainsi un avenir plus sûr et plus serein pour tous.
En définitive, ces événements tragiques et mystérieux appellent à une mobilisation collective pour réaffirmer les valeurs de paix, d’intégrité et de justice qui doivent régir notre société. Que la mémoire d’Abigael et du nourrisson anonyme soit honorée par des actions concrètes visant à prévenir de tels drames et à protéger l’innocence et la vie de tous ceux qui peuplent cette ville magnifique mais aujourd’hui ensombrée par l’horreur.
Josué Mutanava, à Goma