Fatshimetrie : Plaidoyer pour la paix et la stabilité en RDC

Dans la province de Mongala, un conflit communautaire tragique a provoqué des pertes en vies humaines et la destruction de plus de 320 maisons. Une commission d
Fatshimetrie

Le 9 décembre dernier, le groupement Ngonzi Balele et le village Bokutu, dans le secteur de Ngombe-Doko, ont été le théâtre d’un conflit communautaire tragique qui a plongé la province de Mongala, plus précisément le territoire de Lisala, dans une spirale de violence et de destruction. Plusieurs vies ont été perdues et plus de 320 maisons ont été réduites en cendres, laissant derrière elles un paysage de désolation et de souffrance.

Face à cette situation dramatique, le sénateur Michel Lingepo a initié une commission d’enquête sénatoriale, dirigée par son collègue Pancrace Boongo. Cette commission a pour mission d’identifier les causes profondes du conflit et de proposer des solutions durables pour ramener la paix et la stabilité dans la région.

Le jeudi 26 décembre, le gouverneur Makaka Jean Collins s’est rendu sur place, accompagné de quatre sénateurs membres de la commission, afin d’apporter un soutien concret aux populations affectées par les violences. Dans un discours empreint de compassion et de détermination, le sénateur Lingepo a souligné l’importance de l’engagement des élus locaux et nationaux pour résoudre les conflits intercommunautaires et protéger les populations vulnérables.

Il a également rappelé que malgré les moyens limités du gouvernement provincial, la volonté de trouver des solutions à ces crises est forte. Les sénateurs ont promis de faire un rapport circonstancié à la plénière du Sénat pour que des mesures concrètes puissent être prises afin d’apaiser les tensions et de prévenir de nouveaux drames.

Le conflit qui a secoué la province de Mongala est un rappel brutal des défis auxquels font face de nombreuses communautés en RDC. La violence et l’instabilité peuvent surgir à tout moment, mettant en péril la cohésion sociale et le développement durable des régions touchées.

Il est urgent que toutes les parties prenantes, des autorités locales aux représentants nationaux, unissent leurs efforts pour mettre fin à ces violences et promouvoir un dialogue inclusif et apaisé. La paix et la réconciliation sont les piliers d’une société équilibrée et prospère, et il est de notre devoir à tous de les défendre et de les protéger.

En conclusion, le drame qui s’est joué à Mongala doit servir de catalyseur pour des actions concrètes et immédiates en faveur de la paix et de la stabilité. Ensemble, nous pouvons surmonter les divisions, guérir les blessures et bâtir un avenir meilleur pour tous les habitants de la RDC.