L’actualité récente en République démocratique du Congo a mis en lumière une série de tensions et de confrontations militaires dans la région de Mambasa, dans le territoire de Lubero. Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont signalé avoir abattu six drones kamikazes appartenant à la force spéciale de l’armée rwandaise. Cette escalade de violences fait craindre une recrudescence des affrontements dans la région.
Selon le lieutenant-colonel Mak Hazukay, chargé de la communication au sein du secteur opérationnel Sokola 1 Grand Nord, les drones abattus constituaient une menace sérieuse pour la stabilité de la région. Cette action des FARDC démontre leur détermination à protéger la souveraineté nationale et à faire face à toute menace contre l’intégrité territoriale du pays.
Par ailleurs, les FARDC ont également dénoncé l’utilisation par le Mouvement du 23 Mars (M23), soutenu par le Rwanda, de jeunes civils congolais comme « chairs à canon » sur les lignes de front, notamment à Mambasa et Alimbongo. Cette pratique inhumaine, consistant à utiliser des civils comme boucliers humains, est une violation flagrante du Droit international humanitaire.
Le colonel Mak Hazukay a souligné la présence des rebelles du M23 armés dans des lieux sensibles tels que des églises, des écoles et des hôpitaux dans les zones qu’ils occupent au sud de Lubero. Cette tactique de se retrancher dans des lieux protégés met en danger la vie des civils innocents et compromet les efforts de stabilisation dans la région.
Face à cette situation alarmante, les FARDC ont lancé un appel aux civils utilisés comme boucliers humains pour déposer les armes et se rendre en toute sécurité. Ils ont également exhorté les habitants des zones occupées par les rebelles à s’éloigner des zones de conflit afin de préserver leur intégrité physique.
Cette série d’événements témoigne des défis sécuritaires auxquels la République démocratique du Congo est confrontée et souligne l’importance d’une action rapide pour protéger les populations civiles et rétablir la stabilité dans la région de Mambasa. Les autorités congolaises et la communauté internationale doivent travailler ensemble pour trouver des solutions durables à ces crises récurrentes et prévenir de nouvelles escalades de violence.