Fatshimetrie a récemment fait état de la réhabilitation de l’hôpital général de référence de Bukavu par le Comité International de la Croix-Rouge (CICR). Cette initiative intervient à un moment crucial, alors que les combats au Nord-Kivu impactent de manière significative les structures de santé dans la région.
Le contexte de violence dans le Nord-Kivu a contraint le CICR à intervenir et à améliorer les capacités d’accueil de l’hôpital de Bukavu pour prendre en charge les blessés de guerre en provenance du Nord et du Sud-Kivu. Les travaux de réhabilitation ont été d’envergure, touchant divers aspects tels que les toitures, les circuits électriques, le réseau d’eau potable et les installations sanitaires.
Mamadou Hady Sow, responsable département eau et habitat du CICR au Sud-Kivu, a souligné l’importance de ces travaux pour répondre à l’urgence humanitaire et permettre une meilleure prise en charge des victimes des conflits armés. La situation critique dans la région a nécessité une réponse rapide et efficace, et la réhabilitation de l’hôpital de Bukavu s’inscrit dans cette dynamique.
Le docteur Ghislain Maheshe, médecin directeur de l’hôpital général de référence de Bukavu, a exprimé sa gratitude pour cette initiative qui a permis d’augmenter la capacité d’accueil de l’établissement et de soulager la pression sur d’autres structures de santé, comme l’hôpital de Goma.
Depuis l’intensification des combats au Nord-Kivu, le nombre de blessés admis à l’hôpital de Bukavu a considérablement augmenté, mettant à rude épreuve les ressources disponibles. Cette réhabilitation vient donc à point nommé pour garantir des conditions de prise en charge optimales pour les victimes de conflits armés.
En conclusion, la réhabilitation de l’hôpital général de référence de Bukavu par le CICR est un exemple concret de l’engagement humanitaire de l’organisation envers les populations affectées par les conflits armés en République Démocratique du Congo. Cette action témoigne de la nécessité d’une réponse humanitaire rapide et efficace pour soulager les souffrances des victimes et garantir l’accès à des soins de qualité dans des contextes de crise.