La Première ministre Judith Suminwa honore la cité sainte de Nkamba : Un geste symbolique de rapprochement entre l’État et l’Église kimbanguiste.

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**La Première ministre Judith Suminwa honore de sa présence la cité sainte de Nkamba, un geste symbolique marquant une nouvelle étape dans les relations entre l’État et l’Église kimbanguiste en République démocratique du Congo.**

En ce samedi 21 décembre 2024, un événement significatif a eu lieu à Nkamba, cité emblématique du Kongo central en République démocratique du Congo. L’illustre visite de la Première ministre Judith Suminwa en cette terre sainte des fidèles kimbanguistes résonne comme un acte empreint de respect, de reconnaissance et de symbolique profonde. Ce geste, hautement significatif, témoigne de l’importance accordée par les autorités à la dimension spirituelle et sociale de la communauté kimbanguiste.

À son arrivée, Judith Suminwa a été chaleureusement accueillie par un comité de personnalités locales et nationales, soulignant ainsi le caractère solennel de cette visite. Les fidèles kimbanguistes, empreints d’une profonde ferveur religieuse, ont réservé à la Première ministre un accueil empreint de chants et de prières, exprimant ainsi leur reconnaissance pour sa présence parmi eux. Les honneurs des scouts kimbanguistes, symbolisés par le nouage du foulard au cou de la Première ministre, sont le reflet d’un espoir partagé et d’une communion d’aspirations vers un avenir meilleur.

Cette initiative de la Première ministre de se rendre à Nkamba revêt une dimension historique, soulignant l’importance de préserver et de renforcer les liens séculaires entre l’État et l’Église kimbanguiste. Fondée en 1921 par le prophète Simon Kimbangu, cette communauté religieuse joue un rôle indéniable dans la vie sociale et spirituelle du pays, en favorisant le développement communautaire, l’éducation et l’accès aux soins de santé.

La visite de Judith Suminwa à Nkamba constitue ainsi un symbole de considération et d’estime envers l’Église kimbanguiste et ses membres. Ce geste d’ouverture et de dialogue instaure un terreau propice à des collaborations fructueuses pour le bien-être de la population congolaise. Au-delà des discours et des protocoles, cette visite marque un pas concret vers une compréhension mutuelle et un partenariat renforcé entre l’État et les institutions religieuses.

En conclusion, la présence de la Première ministre à Nkamba représente plus qu’une simple visite protocolaire; elle incarne un témoignage de respect, de solidarité et de coopération entre les autorités et la communauté kimbanguiste. Cette démarche, empreinte de symbolique et d’ouverture, ouvre la voie à des échanges constructifs et à des actions concertées visant à promouvoir le bien-être et le progrès de tous les citoyens.