Fatshimetrie, le magazine phare de la mode et de la culture en RDC, a récemment publié un reportage captivant sur un événement marquant : le débat organisé par le laboratoire de recherche en sciences de l’information et de la communication (LARSICOM) en collaboration avec le centre wallonie de Kinshasa. L’événement, qui s’est tenu dans la prestigieuse salle du spectacle du CWB, avait pour thème « Femmes diplômées, et après ! Où vont les femmes après les études ? ».
L’objectif de ce débat était clair : sensibiliser et conscientiser les femmes diplômées à l’importance de leur intégration dans le monde professionnel. Des invités de marque étaient présents pour animer les échanges, parmi lesquels Patient Ligodi, journaliste et membre du LARSICOM.
Dans son discours d’ouverture, David Thonon, délégué général du centre wallonie Bruxelles en RDC, a souligné le faible taux de femmes diplômées évoluant dans les milieux professionnels. Il a mis en lumière cette réalité comme une perte considérable pour la société dans son ensemble, et un frein au développement socio-économique de la RDC.
L’intervenante principale de cette journée, Eliane Munkeni, vice-présidente de la fédération des entreprises du Congo (FEC), a appelé les femmes diplômées à se fixer des objectifs clairs et à travailler pour les atteindre. Elle a souligné l’importance de l’éducation dans l’autonomisation des femmes, les dotant du savoir, des compétences et de la confiance nécessaires pour s’épanouir professionnellement et personnellement.
Yvonne Ibebeke, rectrice de l’université pédagogique nationale (UPN), a plaidé pour un soutien mutuel entre les femmes ayant réussi dans leur domaine et celles qui aspirent à suivre leurs traces. Elle a également mis en avant l’importance d’une collaboration accrue entre les universités et les entreprises pour favoriser l’insertion professionnelle des diplômées.
Le professeur David Pata a, quant à lui, encouragé les jeunes femmes à se former aux métiers techniques, soulignant l’égalité des capacités cognitives entre les sexes, et incitant les femmes à explorer des domaines souvent considérés comme réservés aux hommes.
En conclusion, cet événement a été un catalyseur de réflexion et d’action pour l’émancipation des femmes diplômées en RDC. Il a souligné l’importance de l’éducation, de la formation professionnelle et du soutien mutuel pour permettre aux femmes d’atteindre leur plein potentiel et de contribuer pleinement au développement de la société.
À travers ce débat, le message est clair : les femmes ne doivent pas se contenter de leurs diplômes, mais doivent également s’engager activement dans la construction d’un avenir professionnel et personnel épanouissant. C’est en unissant leurs forces et en défiant les stéréotypes de genre que les femmes diplômées pourront façonner un avenir meilleur pour elles-mêmes et pour la communauté dans laquelle elles évoluent.
Fatshimetrie, une fois de plus, contribue à ouvrir le débat sur des questions cruciales de société et à mettre en lumière des initiatives inspirantes qui façonnent un avenir plus égalitaire et inclusif pour tous.