Table ronde sur la constitution de 2006 à Mbuji-Mayi: une réflexion nécessaire sur l’avenir institutionnel de la RDC
La question de l’organisation institutionnelle de la République démocratique du Congo (RDC) est au cœur des débats politiques et sociaux depuis de nombreuses années. La constitution de 2006, pilier de la transition démocratique du pays, est aujourd’hui remise en question. Dans ce contexte, une table ronde intitulée « Maintenir, Réviser ou changer la constitution de 2006? » a été organisée à Mbuji-Mayi, réunissant des professeurs d’universités, des juristes et la communauté estudiantine pour débattre de l’avenir institutionnel du pays.
Les différents intervenants ont abordé des sujets essentiels tels que la persistance des pratiques politiques ancestrales, l’inflation constitutionnelle, les intrigues politiques et la nécessité d’une refondation de la décentralisation territoriale. Ces thématiques complexes ont été analysées sous un angle scientifique et objectif, visant à susciter la réflexion et à nourrir le débat sur l’évolution de la démocratie et de l’organisation politique en RDC.
Le recteur de l’Université Officielle de Mbuji-Mayi, Apollinaire Cibaka Cikongo, a souligné l’importance de repenser l’organisation politique du pays, affirmant que le Congo est malade de son organisation et de sa constitution. Il a appelé à un débat constructif et à un travail de reconstruction, mettant en avant l’opportunité pour le président Tshisekedi de marquer l’histoire politique du Congo en engageant le pays dans une démarche de réflexion sur son avenir institutionnel.
Cette table ronde a été l’occasion pour les participants d’échanger des idées, d’approfondir leurs connaissances et d’élargir leur vision de la situation politique actuelle en RDC. Dans un esprit de partage du savoir et de respect des opinions divergentes, les intervenants ont contribué à enrichir le débat public et à ouvrir des perspectives nouvelles pour l’avenir du pays.
En conclusion, la table ronde sur la constitution de 2006 à Mbuji-Mayi a joué un rôle essentiel dans la promotion du pluralisme démocratique et de la réflexion collective sur l’avenir institutionnel de la RDC. En encourageant le dialogue et la concertation entre les différents acteurs de la société congolaise, elle a contribué à renforcer les fondements d’une démocratie participative et inclusive, ouvrant la voie à une réflexion plus approfondie sur les défis et les enjeux de la gouvernance politique en RDC.