Fatshimetrie, une publication de référence en matière d’actualités politiques en République Démocratique du Congo, a rapporté une information cruciale ce vendredi 20 décembre : les Assemblées nationales et Sénat se réunissent en congrès pour désigner un nouveau juge de la Cour constitutionnelle. Cette réunion extraordinaire est d’une importance capitale pour l’intégrité et le bon fonctionnement de l’institution judiciaire.
En effet, la Cour constitutionnelle congolaise se prépare à renouveler trois de ses juges conformément aux dispositions constitutionnelles établies. Ces remplacements s’inscrivent dans le respect du cycle de rotation instauré pour garantir le renouvellement régulier des membres de la Cour. L’installation des neuf juges actuels, en avril 2015, avait marqué le début d’un mandat de neuf ans non renouvelable, tel que le prévoit l’article 6 de la loi sur l’organisation et le fonctionnement de la Cour constitutionnelle.
Les départs des juges Jean-Paul Mavungu Mvumbi-di-Ngoma, Corneille Wasenda N’Songo et du remplaçant de Noel Kilomba Ngozi Mala, en raison de la fin de leur mandat, nécessitent la nomination de nouveaux membres. Cependant, des questions subsistent quant à la succession de Kilomba Ngozi Mala, notamment concernant le choix entre Dieudonné Kamuleta Badibanga, actuel Président de la Cour constitutionnelle, et madame Alphonsine Kalume Asengo Cheusi. Cette incertitude quant à la composition future de la Cour constitutionnelle suscite des débats et des interrogations au sein de la classe politique congolaise.
La tenue de ce congrès exceptionnel revêt donc une importance capitale pour la stabilité institutionnelle du pays. Le choix du nouveau juge de la Cour constitutionnelle influencera significativement les décisions à venir de cette institution clé du système judiciaire congolais. Il est essentiel que cette nomination se fasse dans le respect de l’indépendance et de l’impartialité requises pour garantir la crédibilité et l’efficacité de la Cour constitutionnelle dans l’exercice de ses fonctions.
En conclusion, la nomination du nouveau juge de la Cour constitutionnelle de la RDC est un enjeu majeur pour l’avenir de l’institution et pour la consolidation de l’État de droit dans le pays. Il est primordial que ce processus soit mené de manière transparente et conforme aux principes démocratiques afin de renforcer la confiance du peuple congolais en ses institutions judiciaires.