Au deuxième jour de sa visite en République centrafricaine, Jean-Pierre Lacroix, le chef des opérations de maintien de la paix des Nations Unies, a rencontré le Premier ministre du pays, Felix Moloua. Au cours de cette rencontre, les deux dirigeants ont échangé sur la situation actuelle en RCA et les mesures clés nécessaires pour progresser davantage.
La République centrafricaine a été confrontée à une détérioration des conditions humanitaires et sécuritaires depuis le mois de mars, avec des affrontements croissants entre groupes armés. Malgré ces défis, des progrès significatifs ont été réalisés dans la stabilisation du pays.
Lors de la réunion, Lacroix a souligné plusieurs domaines de changement positif. Il a mentionné notamment la réinstallation de la présence de l’État dans les zones de conflit et les efforts de stabilisation réussis dans diverses régions du pays. Il a également noté les progrès réalisés dans le désarmement des membres des groupes armés, ainsi que le retrait de certains groupes du conflit armé et leur réintégration dans la vie civile.
« Nous avons dressé un bilan de plusieurs avancées importantes, notamment dans la réinstallation de la présence de l’État, ainsi que des efforts de stabilisation qui portent leurs fruits dans plusieurs parties du territoire, les progrès réalisés dans le désarmement des membres des groupes armés, et le fait qu’un certain nombre de groupes armés se sont retirés de la lutte armée et réintégrés dans la vie civile », a expliqué Lacroix.
Un sujet clé de la discussion a été le processus électoral du pays. Avec des élections nationales prévues pour l’année prochaine, Lacroix a souligné l’importance de se préparer à une transition en douceur et à un processus de vote équitable. À travers la mission de maintien de la paix de l’ONU, la MINUSCA, et d’autres partenaires internationaux, l’ONU soutient activement les préparatifs pour garantir des élections libres et sécurisées.
La réunion s’est également concentrée sur des moyens de mieux protéger les civils et de renforcer l’engagement du pays envers le droit international humanitaire. Tant Lacroix que Moloua ont insisté sur la nécessité de continuer à protéger les populations vulnérables face au conflit en cours.