L’économie sud-africaine est sur le point de connaître une reprise significative dans les années à venir, alors que le gouvernement d’unité nationale (GNU) continue de mettre en œuvre des réformes cruciales, en particulier au sein des principales entreprises publiques telles qu’Eskom et Transnet. Cette période de croissance anticipée fait suite à un climat politique tumultueux qui a montré des signes de stabilisation depuis la mise en place du gouvernement de coalition suite aux récentes élections.
Goolam Ballim, l’économiste en chef de la Standard Bank, a récemment partagé les prévisions de la banque pour l’économie sud-africaine et la région plus large de l’Afrique subsaharienne jusqu’en 2025. Selon Ballim, l’année 2025 devrait apporter des perspectives plus prometteuses par rapport à la période de stabilisation précédente en 2024. Les évolutions positives du paysage politique et les améliorations dans les principales entreprises publiques ont jeté les bases du progrès économique.
Au cours de la dernière décennie, l’Afrique du Sud a dû faire face à un sentiment de déclin du sentiment politique qui a eu un impact direct sur la croissance économique. Cependant, la formation du gouvernement d’unité nationale a injecté un sentiment d’optimisme et de stabilité dans le pays. Des dirigeants tels que le président Cyril Ramaphosa et le chef de l’Alliance démocratique John Steenhuisen ont montré un engagement fort envers le gouvernement de coalition, signalant une approche unifiée de la gouvernance.
Malgré les inévitables différences idéologiques entre les partis de la coalition, il existe un consensus sur la nécessité de réformes et de progrès. Cet esprit de collaboration a ouvert la voie à une croissance économique et à un développement durables. Ballim a souligné les indicateurs positifs tels que l’amélioration des rendements obligataires, la stabilité des cours boursiers et les conditions macroéconomiques favorables qui alimentent l’optimisme quant aux perspectives économiques du pays.
Les principaux moteurs de cette reprise économique comprennent la stabilisation de l’approvisionnement énergétique, les réformes précoces des entreprises publiques, la discipline budgétaire et une approche favorable au secteur privé. Les réformes en cours chez Eskom et Transnet, associées aux efforts visant à améliorer la logistique et à lutter contre la criminalité, pourraient ouvrir la voie à une croissance soutenue d’environ 3,5 % au cours des cinq prochaines années.
En outre, la croissance soutenue du PIB devrait avoir un impact direct sur la création d’emplois, chaque augmentation de 1 % du PIB pouvant entraîner une augmentation significative des emplois dans le secteur formel. Cette trajectoire de croissance pourrait aider des millions de Sud-Africains grâce à des opportunités d’emploi et à une amélioration du bien-être.
Au-delà de l’Afrique du Sud, la région de l’Afrique subsaharienne devrait connaître une croissance réelle du PIB, tirée par les économies de petite et moyenne taille. Malgré ces perspectives positives, des risques tels que la crise climatique et la fragmentation politique mondiale demeurent des défis potentiels qui pourraient avoir un impact sur la trajectoire de croissance de la région.
En conclusion, les bases ont été posées pour que l’Afrique du Sud s’engage sur la voie d’une croissance économique et d’un développement durables dans les années à venirEn tirant parti de la dynamique actuelle et en poursuivant ses efforts de réformes, le pays a le potentiel d’améliorer le bien-être de ses citoyens, de créer des opportunités d’emploi et de contribuer à l’expansion économique plus large de la région de l’Afrique subsaharienne.