Hier, dans un geste humanitaire marquant, la ville de Kolwezi a connu un événement poignant : l’enterrement de près de 120 corps abandonnés à la morgue de l’hôpital général Mwangeji. Cette action louable, initiée par le maire de la ville, Jacques Masengo Kindele, visait à désengorger la morgue et offrir une sépulture digne à ces personnes laissées pour compte.
Face à cette situation tragique, une commission mixte a été mise en place pour organiser un enterrement respectueux et sécurisé des défunts, malgré l’état de décomposition de certains corps. Sous la direction de la municipalité de Kolwezi, tous les moyens ont été déployés pour assurer une inhumation appropriée de ces citoyens congolais longtemps oubliés.
L’article parle d’une mobilisation sans précédent de la part des autorités locales et des membres de la commission pour que chaque corps soit enterré individuellement, dans sa propre tombe, évitant ainsi la fosse commune. Les témoignages des personnes impliquées soulignent la rapidité et l’efficacité avec lesquelles les travaux ont été menés, reflétant le souhait de l’autorité urbaine de traiter cette situation avec respect et dignité.
Les membres de la commission, équipés de masques pour se protéger des risques infectieux, ont fait preuve d’un dévouement exemplaire pour mener à bien cette tâche délicate. Le maire Masengo a initié une opération de désengorgement de la morgue sur une période de trois jours, permettant ainsi de libérer cet espace devenu témoignage d’une négligence insoutenable.
Cette initiative soulève des questions plus profondes sur la vulnérabilité et l’abandon de certains individus dans notre société, mettant en lumière l’importance de l’action communautaire et du soutien gouvernemental pour prévenir de telles tragédies à l’avenir. En offrant une sépulture décente à ces défunts, la ville de Kolwezi a envoyé un message fort sur l’importance de la dignité humaine et du respect post-mortem.
En conclusion, l’enterrement de ces corps à la morgue de l’hôpital général Mwangeji restera gravé dans les mémoires comme un témoignage de solidarité et de compassion, rappelant à tous l’impératif de traiter chaque vie avec dignité et respect, même dans la mort.