Le leader des Combattants pour la Liberté Économique (EFF), Julius Malema, a récemment tenu des propos forts lors de la clôture de la troisième conférence électorale de son parti. Cette rencontre a vu sa réélection sans opposition en tant que chef du parti, accompagné des autres membres du bureau exécutif. Malema a exprimé sa confiance quant à la capacité de l’EFF à prendre le gouvernement une fois que le Congrès National Africain (ANC) retirera de l’équation la coalition gouvernementale avec l’Alliance Démocratique (DA).
En dénonçant la coalition gouvernementale actuelle, Malema a averti que si le Président Cyril Ramaphosa ne parvenait pas à mettre en œuvre certaines clauses controversées de la Loi d’Amendement de l’Éducation de Base (Bela), il serait écarté du pouvoir. Malema a prédit une nouvelle direction pour l’ANC après le congrès électif de 2027, évoquant même le nom du vice-président Paul Mashatile comme un potentiel successeur anti-coalition.
L’EFF se positionne donc en opposition à cette coalition gouvernementale, affirmant son intention de rejoindre le gouvernement pour servir les intérêts du peuple et non pas pour sauver l’ANC. Malema a souligné le caractère temporaire de cette alliance et a promis que l’EFF finirait par accéder au pouvoir par le biais des élections démocratiques.
Il a également mis en garde contre les tentatives de division au sein de l’EFF, mettant en garde contre le danger du factionnalisme qui nuira inévitablement au parti. Malema a insisté sur l’importance de l’unité et de la consultation entre les membres du parti pour éviter les conflits internes.
Enfin, Malema a souligné que le rôle de leadership au sein de l’EFF impliquait une capacité d’organisation et de mobilisation sans dépendre d’éléments extérieurs. Il a exhorté les membres de l’EFF à faire preuve de respect mutuel, à être ouverts au dialogue et à travailler ensemble dans l’intérêt supérieur du parti.
En somme, les propos de Julius Malema reflètent la détermination de l’EFF à combattre les inégalités et à instaurer une véritable liberté économique pour tous les Sud-Africains. Cette vision audacieuse et engagée marque une étape importante dans le paysage politique du pays, ouvrant la voie à un avenir meilleur et plus juste pour tous.