Les éleveurs de volailles dans l’État d’Oyo sont actuellement confrontés à une situation préoccupante : la baisse potentielle des ventes de poulet pendant la prochaine saison de Noël. Cette situation a été révélée par le président du Syndicat des éleveurs de bétail et de volailles (LPFU) de l’État d’Oyo, Josiah Adebola, lors d’une récente discussion avec l’agence de presse News Agency of Nigeria (NAN) à Ibadan.
Les craintes d’Adebola concernant une éventuelle diminution des ventes de volailles pendant les festivités de Noël sont liées à l’augmentation des coûts des aliments pour volailles, des médicaments et d’autres articles connexes au secteur avicole. Il a souligné que cette augmentation des coûts aura inévitablement un impact sur le prix du poulet, ce qui pourrait impacter sa demande sur le marché.
Le président des éleveurs de volailles a qualifié la situation de préoccupante pour le secteur de l’élevage. Il a expliqué que de nombreux éleveurs ont été contraints de suspendre leurs activités en raison de l’augmentation des coûts de production. Ceux qui continuent de travailler rencontrent des difficultés financières et cherchent à récupérer les fonds investis dans leurs exploitations.
Malgré les difficultés économiques rencontrées par de nombreux Nigérians, Adebola anticipe une hausse des prix du poulet, ce qui pourrait pousser les consommateurs à se tourner vers les importations de poulet congelé, peu importe les potentielles conséquences sur la santé.
Toutefois, le président de l’association a lancé un appel aux organisations caritatives, aux églises et aux philanthropes souhaitant faire des dons de poulets aux personnes défavorisées de la société, les encourageant ainsi à soutenir les éleveurs de volailles locaux.
Les défis auxquels sont confrontés les éleveurs de volailles de l’État d’Oyo soulignent les problèmes plus larges auxquels est confronté le secteur agricole au Nigéria. Il est impératif pour les autorités compétentes de prendre des mesures pour soutenir les agriculteurs locaux et assurer la pérennité de la production alimentaire nationale. Cette situation met en lumière la nécessité d’une politique agricole solide et de mesures de soutien aux producteurs locaux pour garantir la sécurité alimentaire du pays.