Dans la cité de Kisangani, un drame insoutenable s’est joué lors de la nuit du 13 décembre. Des hommes armés ont semé la terreur dans les rues de la commune de Makiso, démontrant ainsi l’insécurité grandissante qui règne dans cette région.
Un tragique événement a marqué cette nuit funeste : un taximan, nommé Claude Kanyemba, a été froidement abattu par des individus dont l’identité reste encore inconnue. Alors qu’il circulait entre Simisimi et Aspiro, sa vie a été brutalement interrompue. Les agresseurs ont ensuite pris la fuite, emportant avec eux la moto de leur victime. Ces criminels impitoyables n’ont pas hésité à tirer de multiples balles avant de disparaître dans l’obscurité de la nuit.
Malheureusement, ce n’est pas un cas isolé dans la commune de Makiso. Des incidents similaires se sont multipliés ces derniers temps, plongeant la population dans la crainte et l’insécurité. Un autre conducteur, cette fois d’un triporteur, a été retrouvé sans vie devant son domicile le 6 décembre dernier. Son corps mutilé témoignait de la violence brutale de l’attaque.
De plus, des témoignages font état de blessés par balles sur le même axe routier, témoignant de l’escalade de la violence qui semble s’installer dans la région. Les habitants vivent désormais dans la peur constante, redoutant chaque nuit d’être les prochaines victimes de ces actes ignobles.
Face à cette situation tragique, la population commence à prendre des mesures drastiques. Des cas de justice populaire se multiplient, comme en témoigne l’histoire de ce jeune homme lynché dans la commune de Tshopo. Le gouvernement provincial reconnaît l’urgence de la situation et affirme avoir pris des mesures de sécurisation pour endiguer cette vague de violence.
Face à cette flambée de criminalité à Kisangani, il devient impératif de réagir rapidement et efficacement. Les habitants réclament justice et sécurité, des besoins fondamentaux qui sont malheureusement de plus en plus compromis dans cette région. Il est urgent que les autorités prennent des mesures concrètes pour protéger la population et punir les auteurs de ces actes odieux.