Fatshimetrie, le magazine de référence en matière de développement agricole, a récemment organisé un atelier clé à Kinshasa portant sur la revue annuelle du portefeuille du Fonds International de Développement Agricole (FIDA) en République Démocratique du Congo pour l’année 2024. L’objectif de cet atelier était d’évaluer le progrès des programmes stratégiques du pays financés par le FIDA, ainsi que de discuter des mesures à prendre pour améliorer la performance des investissements.
Au cours de cet événement crucial, les représentants des trois principaux projets du FIDA en RDC ont présenté leurs avancées. Parmi ceux-ci figure le projet Pasa-NK, axé sur la production de maïs, riz, pomme de terre et café arabica dans la province du Nord-Kivu. Également au programme, le PADRIR qui vise à favoriser la transition d’une agriculture de subsistance à une agriculture commerciale dans plusieurs provinces du pays, ainsi que le projet Avenir qui contribue à la réduction de la pauvreté rurale et à l’amélioration de la nutrition des populations rurales autour de Kinshasa.
Les discussions ont souligné la satisfaction globale du FIDA quant aux résultats obtenus par ces projets sur le terrain, tout en mettant en lumière des défis à relever. Il a été noté que bien que les projets aient des plans ambitieux, leur taux d’exécution semble encore faible. Waly Diouf, représentant pays du FIDA en RDC, a souligné la nécessité d’ajuster ces plans pour les rendre plus réalisables. Il a également mis en avant la nécessité d’accélérer le processus de passation des marchés pour garantir une exécution plus efficace des projets.
Par ailleurs, le FIDA s’est félicité de l’application des recommandations issues de la revue annuelle de l’année précédente, démontrant ainsi l’engagement du gouvernement à améliorer les indicateurs prévus dans le cadre des programmes soutenus par le FIDA. Des mesures ont été prises pour renforcer les capacités des équipes en matière de passation des marchés et de gestion financière afin de surmonter les défis rencontrés.
En conclusion, les échanges riches entre les experts ont permis de formuler plusieurs recommandations pour garantir le succès des activités prévues en 2025. Parmi celles-ci, on retrouve le besoin de mobiliser des co-financements, de lancer des enquêtes intégrant les effets recherchés, d’élaborer des termes de référence précis et d’évaluer les capacités techniques et financières des équipes concernées.
Le FIDA en RDC poursuit ainsi son engagement en faveur du développement agricole et rural, tout en cherchant à améliorer ses pratiques pour une efficacité renforcée et des résultats durables.