Les abris sud-africains pour les victimes de violences craignent un manque de financement pendant les 16 jours d’activisme

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Au cours de la campagne mondiale des 16 jours d’activisme contre la violence faite aux femmes et aux enfants, les abris sud-africains destinés à ces victimes redoutent de manquer de financements, ce qui pourrait conduire bon nombre d’entre elles à retourner vers leurs agresseurs ou à se retrouver sans abri. Les shelters sont également préoccupés par une répétition de la tragédie de Life Esidemeni si le gouvernement ne fournit pas un financement adéquat pour combler le manque de compétences des travailleurs.

Les 16 jours d’activisme constituent une campagne mondiale visant à sensibiliser l’opinion publique à la violence contre les femmes et les enfants. Chaque année, cet événement souligne l’importance de soutenir et de protéger les victimes de violences domestiques, tout en appelant à des mesures concrètes pour lutter contre ce fléau.

En Afrique du Sud, les abris et les centres d’accueil pour les femmes et les enfants victimes de violence jouent un rôle crucial dans leur protection et leur réhabilitation. Cependant, ces établissements sont confrontés à de nombreux défis, notamment un manque de financement qui compromet leur capacité à fournir des services essentiels.

Le risque que ces victimes retournent vers leurs agresseurs en raison de l’absence d’abris sûrs et sécurisés est une menace réelle. De plus, la situation est d’autant plus préoccupante que de nombreux travailleurs des shelters manquent des compétences nécessaires pour accompagner et soutenir efficacement les survivants de violences.

La crainte d’une répétition du drame de Life Esidemeni, où des patients psychiatriques sont décédés en raison de négligences graves, est également présente parmi les acteurs de la lutte contre la violence domestique en Afrique du Sud. Il est impératif que le gouvernement prenne des mesures immédiates pour garantir que ces abris disposent des ressources nécessaires pour remplir leur mission de manière adéquate.

En conclusion, la question de la protection des femmes et des enfants victimes de violences doit être une priorité absolue pour les autorités sud-africaines. Une action urgente est nécessaire pour garantir que ces victimes reçoivent le soutien et l’assistance dont elles ont besoin pour se reconstruire et retrouver leur dignité.