Dans une polémique qui secoue le monde du hip-hop, une affaire grave vient rebattre les cartes de l’actualité. Une femme, ayant précédemment porté plainte contre Sean “Diddy” Combs pour violences sexuelles lors d’une soirée après une cérémonie de remise de prix en 2000 alors qu’elle avait 13 ans, a modifié sa plainte dimanche pour inclure une nouvelle allégation selon laquelle Jay-Z était également présent à la fête et aurait participé à l’agression sexuelle.
Les déclarations de Jay-Z qualifiant les allégations d' »idiotiques » et de « d’une nature odieuse » ont provoqué une onde de choc. Dans un communiqué publié par l’une de ses sociétés, il révèle avoir intenté un procès de manière anonyme à l’avocat de la femme, Tony Buzbee, en Californie, l’accusant de tentative de chantage en menaçant de rendre publique l’allégation de viol s’il ne convenait pas d’un règlement financier.
Dans une déclaration cinglante, Jay-Z déclare avoir refusé de céder au chantage: « Non, je ne vous donnerai PAS UN CENTIME !! » Ses mots reflètent une détermination à confronter publiquement ceux qui tentent de le manipuler.
Cette affaire survient alors que Sean “Diddy” Combs est actuellement incarcéré à New York en attendant son procès pour des accusations fédérales de trafic sexuel. La femme, dont le nom n’est pas divulgué dans la plainte, affirme qu’elle se trouvait aux abords du Radio City Music Hall lors des MTV Video Music Awards de 2000, où elle réussit à convaincre un chauffeur de limousine de l’emmener à une fête huppée dans une résidence privée après l’événement.
Dans sa déposition, elle affirme avoir été invitée à signer un document de non-divulgation alors qu’elle se trouvait dans la limousine. Arrivée à la fête, elle aurait bu un verre qui l’aurait rendue étourdie et hébétée, et se serait rendue dans une chambre pour se reposer. C’est là que, affirme-t-elle, Combs et Jay-Z, accompagnés d’une autre célébrité non identifiée, seraient entrés de force et l’auraient agressée sexuellement.
Tony Buzbee, avocat spécialisé dans les accidents corporels à Houston, au Texas, représentant plus de 120 personnes, hommes et femmes, avec des allégations de harcèlement sexuel contre Combs, a révélé publiquement cette affaire lors d’une conférence de presse en octobre dernier.
Malgré l’affirmation de Jay-Z selon laquelle il était victime de chantage de la part de Buzbee, ce dernier a qualifié ces accusations de « stupides et risibles », expliquant que sa lettre visait simplement à demander une médiation confidentielle sur le litige.
Dans ce climat tendu, la vérité semble se dérober, les accusations volent bas et la justice est mise à l’épreuve. Les retombées de cette affaire pourraient laisser des séquelles profondes dans l’industrie du divertissement et interpeller sur la nécessité d’une transparence et d’une éthique irréprochable.