La jeunesse africaine en première ligne contre la corruption : un défi pour un avenir transparent

La question de la lutte contre la corruption est plus que jamais d’actualité à l’échelle mondiale. En ce début de décembre 2024, s’ouvre à Kinshasa la Conférence commémorative de la Journée Internationale de Lutte contre la corruption, organisée par l’Inspection Générale des Finances (IGF) et le forum des Inspections Générales d’État d’Afrique et Institutions Assimilées (FIGE). Placée sous le thème « Mobiliser la jeunesse africaine dans la lutte contre la corruption pour des lendemains meilleurs », cette rencontre met en avant l’importance de l’engagement de tous les acteurs, notamment la jeunesse, dans la promotion de la probité et de la transparence au sein des administrations.

Lors de son discours d’ouverture, le Chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi a salué le travail remarquable accompli par les inspecteurs généraux des finances dans la lutte contre la corruption et les détournements de fonds publics. Il a souligné l’importance de persévérer dans cette voie, malgré les obstacles et les résistances rencontrés. Pour le Président Tshisekedi, la corruption est un fléau qui mine les institutions et affaiblit le développement du pays. Il a appelé à redoubler d’efforts pour éradiquer ce fléau et restaurer la confiance entre les gouvernants et les citoyens.

Par ailleurs, Jules Alingete Key, Inspecteur Général des Finances, a mis en avant les actions préventives mises en place par l’Inspection Générale des Finances pour lutter contre la corruption et la mauvaise gouvernance. Il a notamment évoqué la patrouille financière, une initiative visant à contrôler en amont les dépenses publiques afin d’éviter les détournements de fonds. Cette approche a déjà montré des résultats positifs en termes de réduction des antivaleurs et d’amélioration de la gestion des ressources publiques.

Enfin, Hassan Issa Sultan, Inspecteur Général d’État de la République de Djibouti, a salué l’engagement de Jules Alingete Key dans la lutte contre la corruption en République Démocratique du Congo. Il a souligné l’importance de la coopération entre les pays africains pour lutter efficacement contre ce fléau qui entrave le développement économique et social de la région.

En conclusion, la lutte contre la corruption demeure un enjeu majeur pour la stabilité et la prospérité des nations africaines. Les efforts déployés par les institutions et les acteurs engagés dans cette lutte sont indispensables pour garantir un avenir meilleur à la jeunesse africaine et pour bâtir des sociétés plus justes et transparentes.