La ville de Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, est actuellement le théâtre d’un grave problème qui affecte directement la population : l’augmentation des prix du transport en commun. Depuis la mise en place d’un mode de circulation alternée sur certaines artères principales de la ville, les habitants font face à une hausse significative des tarifs et à la pratique courante du « demi-terrain ». Cette situation est devenue une source de préoccupation majeure pour les résidents qui dépendent des transports en commun pour leurs déplacements quotidiens.
L’Association des chauffeurs du Congo (ACCO), représentée par son président provincial Bienvenu Kakule, a été interpellée pour apporter des solutions à ce problème. Selon lui, certains conducteurs n’hésitent pas à doubler, voire tripler, le prix d’une course, ce qui pèse lourdement sur le budget des usagers. Cette pratique abusive nuit non seulement à la population, mais aussi à l’image de la profession de chauffeur de transport en commun.
Face à cette situation alarmante, Emerson Mwanga, membre du Mouvement national des consommateurs lésés, attire l’attention sur l’urgence d’agir pour protéger les droits des citoyens. Il souligne l’importance de mettre en place des mécanismes de contrôle et de régulation afin d’empêcher les abus des conducteurs et de garantir des tarifs justes et transparents pour tous.
Pour résoudre efficacement ce problème, il est nécessaire de promouvoir la transparence et la responsabilité au sein de la profession de chauffeur de transport en commun. Des inspections régulières et des sanctions sévères à l’encontre des contrevenants peuvent contribuer à dissuader les pratiques abusives. De plus, l’éducation et la sensibilisation des conducteurs sur l’importance du respect des tarifs convenus sont essentielles pour préserver la confiance des usagers.
Enfin, il est impératif d’impliquer les autorités locales et nationales dans la recherche de solutions durables pour garantir un service de transport en commun fiable et abordable pour tous. La collaboration entre les acteurs concernés est essentielle pour trouver des mesures efficaces et pérennes afin d’éradiquer le fléau de l’augmentation des prix du transport en commun à Kinshasa.
En conclusion, la lutte contre le non-respect de la tarification du transport en commun à Kinshasa nécessite une action concertée de tous les acteurs impliqués, afin de garantir le droit fondamental à la mobilité de la population et de promouvoir un service de transport en commun équitable et accessible pour tous.