### **Fatshimetrie : Les défis de l’insalubrité à Kinshasa et les recommandations de la commission ad hoc dirigée par Matata Ponyo**
Les rues de Kinshasa sont témoins d’une triste réalité quotidienne : l’insalubrité qui gangrène la capitale congolaise. Ce phénomène complexe, aux ramifications multiples, impacte profondément la qualité de vie des citoyens et compromet l’image de la ville. Face à ce défi majeur, la commission ad hoc sur l’insalubrité, les constructions anarchiques et les embouteillages, présidée par Matata Ponyo, s’est attelée à dresser un constat sans appel et à formuler des recommandations audacieuses pour redonner à Kinshasa son éclat d’antan.
Dans un rapport exhaustif, la commission souligne que l’insalubrité à Kinshasa dépasse le simple aspect visuel des déchets jonchant les rues. C’est un problème systémique, resultante de dysfonctionnements à différentes échelles : comportementale, urbanistique, environnementale, sanitaire, culturelle, esthétique et de gouvernance. Pour y faire face, une approche globale et coordonnée est nécessaire, impliquant la sensibilisation des citoyens, l’amélioration des infrastructures et le renforcement de la gouvernance locale.
Les recommandations de la commission dépassent le stade des simples discours pour se concentrer sur des actions concrètes. La sensibilisation massive des populations, couplée à des sanctions dissuasives, est identifiée comme un levier essentiel pour transformer les comportements et instaurer une culture de propreté. Les campagnes de nettoyage intensif, la mise en place de points de collecte identifiés, la lutte contre les constructions anarchiques et les activités informelles contribueront à désengorger les zones les plus touchées par l’insalubrité.
L’urgence de la situation est soulignée par la commission, qui appelle à des actions immédiates et visibles. La réhabilitation des immeubles communaux, la collaboration avec les PME engagées dans le recyclage, l’interdiction des marchés informels près des lieux stratégiques et la lutte contre les dépôts sauvages sont autant de mesures nécessaires pour inverser la tendance actuelle.
Les causes profondes de l’insalubrité à Kinshasa sont identifiées : une gestion inadéquate des déchets, l’absence de services municipaux efficaces et une culture du déversement anarchique contribuent à la dégradation de l’environnement urbain et à la propagation de maladies. Face à ces enjeux sanitaires, sociaux et économiques, une réponse collective et coordonnée s’impose.
Le travail de la commission ad hoc sur l’insalubrité à Kinshasa témoigne d’une volonté politique forte et d’une démarche proactive pour répondre aux défis qui assaillent la capitale congolaise. Les recommandations émises ouvrent la voie à un changement profond et durable, qui pourrait redonner à Kinshasa toute sa splendeur et son attractivité. Il est maintenant temps d’agir, de mettre en œuvre ces propositions avec détermination et engagement, pour offrir aux habitants de Kinshasa un cadre de vie digne et sain.