Au cœur du territoire d’Idiofa, dans la province du Kwilu, la foudre est devenue une menace omniprésente, semant la terreur parmi les habitants. En l’espace de seulement deux semaines, huit personnes ont tragiquement perdu la vie, frappées par la foudre lors de violentes averses. Face à cette série de drames récurrents, la population locale vit dans la crainte et l’incertitude, se demandant qui sera le prochain à tomber sous les griffes électriques de ce fléau naturel.
Pour tenter de répondre à cette problématique, une réunion de sécurité élargie s’est tenue en début de semaine à Idiofa, présidée par le coordinateur de la nouvelle société civile locale, Arsène Kasiama. Lors de cette rencontre, les autorités et les habitants ont envisagé des solutions pour contrer ce phénomène dévastateur. Parmi les mesures envisagées, l’installation de paratonnerres a été évoquée comme une possible réponse à cette menace grandissante.
Les paroles d’Arsène Kasiama résument parfaitement l’état d’esprit qui règne à Idiofa : « Quand il pleut, on se demande : c’est le tour de qui ? Qui va mourir cette fois-ci ? Nous nous sommes réunis mardi, mais hier encore, une autre dame est morte. On s’est dit : c’est quoi finalement ? On a évoqué l’idée des paratonnerres. Si on peut les installer ici et là pour essayer de stopper cette situation. » Ces mots reflètent la détresse et l’urgence ressenties par la communauté face à ces tragédies répétées.
Cette menace mortelle qui plane sur Idiofa est un appel à l’action et à la prévention. Les paratonnerres, dispositifs de protection contre la foudre, pourraient représenter un espoir de sécurité pour les habitants. Il est impératif d’agir rapidement pour mettre en place ces mesures de protection et ainsi prévenir de futures pertes humaines inutiles.
En somme, la situation à Idiofa est alarmante et exige une réponse immédiate et concertée. La mise en place de paratonnerres pourrait sauver des vies et offrir une protection essentielle aux habitants de cette région. Il est temps d’agir pour prévenir de nouvelles tragédies et permettre à la communauté de retrouver un semblant de sécurité et de sérénité face aux caprices dévastateurs de la nature.