La gestion des ressources naturelles et de l’environnement est au cœur des enjeux contemporains, et les récentes déclarations du Directeur général de l’Agence Congolaise de l’Environnement, Delphin Lama Onyangunga, suscitent de vives réactions au sein de la communauté tant politico-sociale qu’environnementale.
Au cœur de cette polémique, se trouvent des allégations d’insubordination envers les plus hautes instances de l’État, accusations vigoureusement niées par Delphin Lama lui-même. Sa prise de position n’est pas seulement une défense de son honneur, mais également une mise en lumière de l’importance de la dignité et du respect des institutions dans un pays en quête de stabilité et de progrès.
Les tensions internes au sein de l’Agence Congolaise de l’Environnement ont également été évoquées, mais le DG affirme avoir trouvé un terrain d’entente avec son adjoint lors d’une récente rencontre. Cette volonté de réconciliation et de collaboration est essentielle pour garantir le bon fonctionnement de l’agence et la réalisation de ses missions.
Concernant les accusations de mauvaise gestion financière, Delphin Lama renvoie la responsabilité d’évaluation à l’Inspection Générale des Finances, soulignant que seule cette entité est habilitée à juger de la gestion des fonds publics. Il met en avant les efforts déployés pour régulariser les arriérés de salaires et dénonce le paradoxe des revendications salariales sans engagement réel au travail.
La question des faux certificats constitue un autre point d’achoppement pour l’Agence Congolaise de l’Environnement, avec des enquêtes judiciaires en cours pour élucider cette problématique. Delphin Lama affirme avoir pris des mesures conservatoires en attendant les conclusions de la justice, soulignant ainsi son engagement envers l’intégrité et la transparence dans la gestion des affaires publiques.
L’ACE incarne la volonté politique du gouvernement congolais en matière d’évaluation environnementale et sociale, et l’action de Delphin Lama Onyangunga revêt une importance cruciale dans la préservation de l’écosystème et la promotion d’un développement durable en République Démocratique du Congo. Au-delà des controverses, il semble nécessaire de reconnaître les défis auxquels sont confrontés les acteurs de l’environnement et de soutenir les initiatives visant à préserver notre planète pour les générations futures.