L’équipe médicale déployée dans la zone de Panzi, dans le Kwango, pour faire face à une maladie inconnue, se trouve confrontée à de nombreux obstacles qui entravent son efficacité et sa capacité d’intervention rapide. Composée d’épidémiologistes, de laborantins et d’autres experts de la santé, cette équipe est aux prises avec des problèmes logistiques, de mobilité sur le terrain et un manque criant de ressources financières pour mener à bien sa mission.
Selon les retours reçus des témoignages sur le terrain, la situation est alarmante. Le sous-effectif en personnel qualifié est flagrant, avec seulement deux épidémiologistes mobilisés pour endiguer une crise sanitaire complexe et en évolution constante. Les défis sont multiples, de l’insuffisance de kits et de médicaments d’urgence à l’absence d’un dispositif d’alerte précoce efficace pour anticiper les foyers épidémiques.
Le manque de formation des prestataires locaux ajoute une couche de complexité à la gestion de cette crise sanitaire. L’absence d’un centre d’intelligence épidémiologique pour centraliser les données et coordonner les actions de lutte accroît la difficulté de la situation.
Depuis l’apparition de cette maladie mystérieuse en octobre dernier, la région a enregistré plus d’une centaine de décès, selon les informations locales. Ce bilan alarmant souligne l’urgence de la situation et la nécessité d’une réponse rapide et coordonnée pour contenir la propagation de cette maladie inconnue.
Face à cette situation critique, le ministre de la Santé, Samuel Roger Kamba Mulamba, a souligné lors d’une conférence de presse à Kinshasa la mobilisation du Gouvernement et sa vigilance maximale pour faire face à cet enjeu de santé publique majeur. Des mesures d’urgence sont nécessaires pour renforcer les capacités et les moyens de l’équipe médicale sur le terrain afin de répondre efficacement à la crise sanitaire en cours.
Il est impératif que des actions concrètes soient mises en place rapidement pour soutenir l’équipe médicale de Panzi et lui permettre de lutter efficacement contre cette menace pour la santé publique. La mobilisation de ressources supplémentaires, la formation du personnel local et la mise en place d’un système d’alerte et de surveillance efficace sont des priorités absolues pour endiguer la progression de la maladie et protéger la population locale.