Dans la nuit du lundi 2 au mardi 3 décembre, un acte d’une violence inouïe a secoué la paisible ville de Bunia, en Ituri. Le directeur de la radio communautaire « Fatshimetrie » a été la cible d’une attaque brutale perpétrée par des individus armés de machettes. L’agression a laissé des séquelles physiques et psychologiques profondes, tant pour la victime que pour sa famille.
Le récit terrifiant du directeur évoque une intrusion nocturne, marquée par la destruction délibérée des sources de lumière extérieures pour opérer dans l’obscurité. Les assaillants, déterminés et sans scrupules, ont forcé l’entrée de la maison et se sont livrés à des actes de violence insoutenables. Les enfants du directeur ont été torturés, tandis que ce dernier a été sauvagement attaqué à la machette, subissant des blessures à la tête et au bras.
Face à l’ampleur de la violence et de la barbarie de cette attaque, la communauté de Bunia est profondément choquée et indignée. La sécurité des habitants, jusqu’alors précaire, est désormais remise en question. Le colonel Abeli Mwangu, commandant de la police locale, affirme que des investigations sont en cours pour traduire les coupables en justice.
Cette sinistre affaire souligne la nécessité urgente de renforcer les mesures de sécurité et de lutter activement contre l’insécurité qui gangrène la région. La protection des journalistes, garants de la liberté d’expression et du droit à l’information, doit être une priorité absolue.
En cette période trouble, où la violence et l’impunité semblent régner en maître, il est impératif de rester solidaires et unis pour condamner de tels actes abjects et œuvrer ensemble à la construction d’une société plus juste et plus sûre pour tous. La lumière de la vérité doit briller plus fort que jamais, pour que l’obscurité de la peur et de la violence ne puisse jamais l’emporter.