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Au cours de son voyage de trois jours, le président américain Joe Biden a rencontré le président angolais João Lourenço, qui, depuis son entrée en fonctions il y a sept ans, a œuvré pour renforcer les relations avec les États-Unis.
« Les États-Unis sont totalement engagés envers l’Afrique », a déclaré Biden lors de sa rencontre avec le président Lourenço au palais présidentiel, soulignant la robustesse des relations angolaises avec Washington.
Investissement américain souligné
La visite de Biden visait à souligner l’investissement américain dans la région. En se rendant dans la ville côtière de Lobito, le président américain a promis un nouvel investissement de 600 millions de dollars dans le corridor de Lobito.
Ce projet vise à revitaliser les chaînes d’approvisionnement en rénovant 1 300 kilomètres de voies ferrées reliant l’Angola aux zones riches en minerais du Congo et de la Zambie en Afrique centrale.
Le gouvernement angolais s’est rapproché des États-Unis sous la présidence actuelle, après des décennies de relations avec la Chine et la Russie.
Cependant, l’influence croissante de la Chine dans la région reste une préoccupation pour les responsables américains.
Pendant sa visite, Joe Biden s’est également rendu au musée national de l’esclavage du pays. S’exprimant sur une scène au bord de l’eau, il a déclaré que l’histoire ne peut pas et ne doit pas être effacée, et que bien que l’Amérique ait été fondée sur l’idéal de liberté et d’égalité, « il est clair aujourd’hui que nous n’avons pas encore pleinement réalisé cet idéal ».
Biden a souligné comment l’Angola et les États-Unis, qui étaient autrefois liés par les horreurs des êtres humains esclaves, pourraient désormais être de plus en plus liés par des opportunités économiques.
Une question qui a éclipsé le voyage
Une question qui a éclipsé le voyage était la nouvelle selon laquelle Biden avait gracié son fils Hunter, l’épargnant d’une possible peine de prison pour des condamnations fédérales liées à des armes à feu et à des impôts. Cette nouvelle a également marqué un revirement par rapport aux promesses passées de Biden de ne pas utiliser les pouvoirs extraordinaires de la présidence au bénéfice de sa famille.
Lorsque des journalistes ont tenté de questionner le président sur la raison pour laquelle il accordait une grâce aussi étendue à son fils Hunter après avoir dit à plusieurs reprises qu’il ne le ferait pas, Biden a essayé de balayer les questions. Il a fait un geste en direction de Lourenço et a ri, déclarant : « Bienvenue en Amérique ».
Que réserve l’avenir sous Donald Trump ?
Joe Biden passera le pouvoir au président élu Donald Trump le 20 janvier prochain.
Lourenço, comme de nombreux dirigeants de nations africaines, a déjà commencé à évoquer l’avenir dominé par Trump. Bien que l’on ait allégué que Trump avait tenu des propos méprisants sur les nations africaines par le passé, la responsabilité de mener à bien des projets comme le corridor de Lobito lui incombera bientôt.
Les responsables de l’administration Biden affirment qu’ils espèrent que Trump et les principaux républicains continueront d’adopter une approche favorable aux affaires pour investir en Afrique, ce qui inclut le soutien continu au corridor de Lobito.