Le débat autour de la révision constitutionnelle est un sujet qui suscite toujours des discussions animées au sein de la société congolaise. Les récents propos du président du Conseil économique et social (CES), Jean-Pierre Kiwakana, mettent en lumière l’importance d’aborder cette question de manière ouverte et constructive, dans l’intérêt supérieur de la nation.
En effet, le blocage de toute possibilité d’examiner la révision constitutionnelle est perçu par certains comme une faute devant l’histoire, car les réalités évoluent et les lois doivent s’adapter en conséquence. Il est essentiel de reconnaître que les textes constitutionnels doivent garantir les libertés individuelles, la protection des citoyens et la cohésion nationale.
Selon Jean-Pierre Kiwakana, plusieurs sujets sont dignes d’être débattus dans le cadre d’une révision constitutionnelle, tels que la question territoriale, l’intangibilité des frontières et la spécificité de la nationalité unique d’origine. Ces thématiques soulèvent des enjeux profonds pour la stabilité et l’unité du pays, et méritent une réflexion approfondie.
Le président du CES appelle à un débat serein et constructif, basé sur la raison et la mesure. Il insiste sur la nécessité d’adopter une approche scientifique dans les discussions sur la révision de la Constitution, afin d’éviter les menaces et les tensions qui pourraient nuire à la démocratie et à la paix sociale.
En conclusion, il est primordial que les acteurs politiques, la société civile et l’ensemble des citoyens s’engagent dans un dialogue franc et apaisé sur la révision constitutionnelle. Ce processus doit être marqué par la transparence, la concertation et le respect mutuel, dans le but de renforcer les bases démocratiques du pays et de garantir un avenir stable et prospère pour la République démocratique du Congo.