Le Débat enflammé autour de la Clause 22 de la Loi sur la Sécurité Sociale et le Soutien Financier

Dans un débat parlementaire houleux, la Clause 22 de l
Il est rare qu’un point de détail dans une loi déclenche un débat aussi vif que celui provoqué par la Clause 22 de l’Article 1 de la Loi sur la Sécurité Sociale et le Soutien Financier. Un sujet en apparence anodin, portant sur les définitions des femmes chrétiennes divorcées, a suscité une controverse qui a abouti à ajourner sa discussion à une prochaine session parlementaire.

Le débat a éclaté lors de la séance plénière, avec l’intervention de la députée Mervat al-Kassan, qui a objecté à la mention du « divorce religieux » dans le texte de loi. Elle a souligné qu’il n’existe pas dans l’église de procédure de divorce officielle, mais plutôt une autorisation de se remarier pour ceux obtenant un jugement de divorce du tribunal.

Al-Kassan a demandé d’ajouter la phrase « ou son représentant » à la mention de « la direction religieuse à laquelle elle appartient. »

Elle a rappelé que « toutes les confessions chrétiennes confirment qu’il n’existe pas de divorce ecclésiastique sauf en cas d’adultère », alors que le divorce peut être obtenu par décision judiciaire.

La Clause 22 stipule que : « Une femme chrétienne séparée est celle qui est séparée de son mari sans avoir eu de divorce religieux, ceci étant prouvé par un certificat de la direction religieuse à laquelle elle appartient, ou par une décision judiciaire définitive. »

Malgré les objections et les propositions d’amendement, le Ministre des Affaires Parlementaires, Judiciaires et de la Communication Politique a défendu la formulation actuelle, considérant que cela relève de l’application pratique.

Le Président de l’Assemblée des Représentants, Hanfy al-Gebaly, a souligné l’importance de la formulation actuelle, précisant que le divorce dans le droit chrétien est une affaire grave.

La députée Kassan maintient son refus d’inclure le terme « divorce religieux » dans la loi, expliquant que le divorce est établi par une décision de justice et non par une autorité ecclésiastique.

Les débats ont mis en lumière la complexité des lois régissant les différents aspects de la société et la nécessité d’un dialogue ouvert pour parvenir à des solutions justes et équitables. La question de la définition légale des situations des femmes chrétiennes divorcées reflète les sensibilités et les nuances culturelles qui doivent être prises en compte dans l’élaboration des lois.

Il est donc essentiel de poursuivre le débat en tenant compte des divers points de vue et d’adopter une approche inclusive qui garantit les droits de chaque individu, quel que soit son appartenance religieuse. La démocratie et la justice sociale exigent une législation qui respecte la diversité et promeut l’égalité pour tous les citoyens.