La conférence internationale pour le soutien humanitaire à Gaza, organisée en Égypte, a réuni de hauts responsables régionaux et occidentaux ainsi que des représentants des Nations Unies. L’objectif principal de cette réunion était de mobiliser une assistance humanitaire cruciale pour la bande de Gaza, qui a été le théâtre de plus d’un an de conflit entre le Hamas et Israël.
La situation humanitaire dans la bande de Gaza s’est rapidement détériorée, en particulier dans les régions nordiques pratiquement isolées depuis près de deux mois. Les participants à la conférence ont abordé les aspects politiques, de sécurité et humanitaires de la situation à Gaza, en mettant notamment l’accent sur le soutien aux opérations de l’UNRWA, l’agence principale d’aide aux Palestiniens dans la région.
Dans un contexte marqué par la menace de groupes armés ayant pillé des convois d’aide, l’UNRWA a annoncé la suspension des livraisons d’aide via Kerem Shalom, principal point de passage de marchandises vers Gaza. Cette décision, motivée par le dysfonctionnement de l’ordre public imputé aux politiques israéliennes, risque d’aggraver la crise humanitaire à Gaza, où des centaines de milliers de Palestiniens vivent dans des camps de fortune et dépendent de l’aide internationale.
Les prévisions de famine dans le nord de Gaza, isolé presque complètement par l’armée israélienne depuis le début du mois d’octobre, sont alarmantes. Dans cette optique, l’organisme militaire israélien chargé de l’aide humanitaire à Gaza a souligné son engagement à collaborer avec la communauté internationale pour intensifier les livraisons d’aide via Kerem Shalom et d’autres points de passage, mettant en avant le faible pourcentage d’aide coordonnée par l’UNRWA en novembre.
Face à une crise humanitaire qui perdure et qui s’aggrave, il est impératif que la communauté internationale redouble d’efforts pour répondre aux besoins urgents de la population de Gaza. Des solutions durables et concertées sont nécessaires pour atténuer les souffrances des civils piégés par les conflits et les restrictions imposées, et pour œuvrer à l’établissement d’une paix juste et durable dans la région.