La condamnation du colonel Ange Félix Mangwala : Une victoire pour la justice dans le Haut-Katanga

L
La récente condamnation du colonel Ange Félix Mangwala et de ses complices par la Cour militaire du Haut-Katanga a fait grand bruit dans la province. Cette affaire, qui a débuté par l’enlèvement d’un séminariste et la spoliation d’une concession de l’Église Catholique, a enfin trouvé un dénouement avec cette décision de justice.

La Commission Justice et paix de la province du Haut-Katanga s’est exprimée dans un communiqué, se disant satisfaite de cette condamnation. Le colonel Mangwala a écopé de 20 ans de prison, tandis que ses complices ont été condamnés à 10 ans de détention. Pour la Commission, cette sentence est une victoire pour la justice et un signal fort pour dissuader toute velléité de spoliation des biens de l’Église Catholique.

Cependant, malgré cette satisfaction, la Commission est également préoccupée par l’exécution effective de ce jugement. En effet, elle souligne que d’autres décisions de justice en faveur de l’Église Catholique n’ont jamais été pleinement appliquées. Elle appelle donc à la démolition des constructions illégales érigées sur la concession du grand séminaire de Tshamalale, afin de garantir le respect des droits de l’Église.

En saluant le travail de la justice, la Commission met en garde contre toute tentative d’intimidation à l’égard de l’Église Catholique et de son personnel. Elle se dit prête à dénoncer toute forme de négligence ou de complaisance dans l’exécution des décisions judiciaires rendues en faveur de l’Église.

Cette affaire, marquée par l’enlèvement d’un séminariste et l’utilisation d’une arme à feu par le colonel Mangwala, met en lumière les enjeux liés à la protection des biens ecclésiastiques. À travers ce procès, c’est aussi la question de la lutte contre l’impunité et de la préservation du patrimoine religieux qui a été posée.

En conclusion, cette condamnation constitue une avancée significative dans la préservation des droits de l’Église Catholique du Katanga. Reste désormais à veiller à ce que cette décision de justice soit pleinement respectée, afin d’assurer la protection des biens de l’Église et de garantir l’application stricte de la loi dans la province.