Fatshimetrie, 6 novembre 2024 – L’actualité économique récente a mis en lumière une baisse de 0,11% du prix du baril de pétrole sur le marché international, le situant à 74,65 dollars américains lors de la semaine allant du 25 au 1er novembre 2024. Cette donnée, communiquée par la Banque centrale du Congo, reflète une tendance observée dans la fluctuation des prix des matières premières ces derniers temps.
Au cours de la semaine précédente, soit du 18 au 25 octobre 2024, le prix du baril avait connu une hausse de 0,35%, s’élevant à 74,73 USD. Cependant, par rapport à décembre 2023, cette valeur était en baisse de 4,03%. Cette évolution est attribuée en grande partie aux tensions géopolitiques dans la région du Proche et Moyen-Orient, qui soulèvent des inquiétudes quant à l’approvisionnement en pétrole.
Parallèlement, d’autres matières premières telles que le blé, le maïs et le riz ont également vu leurs prix fluctuer. Le blé et le maïs ont enregistré des baisses respectives de 0,93% et 1,48%, se négociant à 210,85 USD et 151,80 USD la tonne, tandis que le riz était évalué à 326,27 USD la tonne, affichant une diminution de 1,57%. Ces variations sont principalement liées à des conditions climatiques favorables dans les zones de production et à la compétitivité des produits russes sur le marché.
Il est important de souligner que la diminution du prix du baril de pétrole est également influencée par le ralentissement de la demande dans certains grands pays, notamment la Chine. Cette situation impacte directement l’économie congolaise, fortement dépendante des exportations de matières premières, notamment dans les secteurs minier et agricole.
En conclusion, ces fluctuations des prix des matières premières sont le reflet de la complexité des marchés mondiaux et des enjeux qui les animent. Elles imposent aux acteurs économiques et aux décideurs des choix stratégiques et une adaptation permanente aux évolutions du contexte international. Le suivi attentif de ces tendances reste donc une priorité pour assurer la stabilité et la pérennité des activités économiques à l’échelle nationale et internationale.