En plein cœur de la province de Maï-Ndombe en République Démocratique du Congo, la prison centrale d’Iyombe, située à Inongo, est le théâtre d’une crise humanitaire alarmante. Les détenus et condamnés qui y sont reclus endurent des conditions inhumaines, notamment en matière d’alimentation et de soins médicaux. Cette situation désastreuse découle principalement du déficit de subventions de l’État congolais, accentué par une période de cinq mois sans soutien financier.
Le portrait dressé par le directeur de l’établissement pénitentiaire, Joseph Lilenge Isankema, est des plus sombres. Les murs fissurés, les tôles délabrées et le manque criant de nourriture plongent la prison dans un état de délabrement avancé, compromettant la sécurité et le bien-être des détenus. Face à cette détresse, l’appel à l’intervention urgente des autorités centrales résonne comme une véritable nécessité.
La vétusté du bâtiment, construit en 1923, est alarmante, et l’urgence de la situation appelle à une réaction immédiate. Avec 145 détenus vivant dans des conditions déplorables, la survie et la dignité de ces individus sont aujourd’hui menacées. L’appel lancé par Joseph Lilenge Isankema met en lumière l’urgence d’une prise de conscience et d’une action concrète pour remédier à cette situation intolérable.
Face à cette réalité choquante, la société civile et les autorités doivent unir leurs forces pour garantir le respect des droits fondamentaux des détenus de la prison centrale d’Iyombe. L’accès à une alimentation adéquate et à des soins de santé dignes est un impératif humanitaire qui ne peut être ignoré. Il est grand temps que les autorités compétentes prennent des mesures concrètes pour améliorer les conditions de détention à Inongo et assurer le respect de la dignité humaine pour tous les détenus.
En conclusion, la situation critique à la prison centrale d’Iyombe à Inongo appelle à une mobilisation immédiate et concertée pour mettre fin à la souffrance des détenus. L’urgence d’une intervention humanitaire est palpable, et il est impératif que les autorités agissent rapidement pour restaurer la dignité et les droits des personnes incarcérées. La voix de Joseph Lilenge Isankema résonne comme un appel à l’action, et il est de notre devoir de répondre à cet appel pour faire de la prison d’Iyombe un lieu de réhabilitation et de respect des droits humains.