Le Parlement égyptien se retrouve une fois de plus au centre de l’actualité avec la saga entourant Ahmed Diab, membre du Sénat égyptien et président de la Ligue Professionnelle égyptienne. Une décision inhabituelle a été prise, celle de la levée de l’immunité parlementaire du sénateur à sa demande. Cette démarche, dévoilée par Ahmed Diab lui-même, vise à faire la lumière sur des allégations qui pèsent sur lui, notamment dans l’affaire tragique du décès du footballeur Ahmed Refaat.
Dans des propos exclusifs rapportés par Al-Masry Al-Youm, Ahmed Diab a annoncé que son avocat personnel suivrait de près tous les détails juridiques et se rendrait au bureau du Procureur pour prendre en charge le dossier. Par respect pour les autorités officielles et dans l’attente de résultats des enquêtes en cours, il a déclaré sa volonté de garder le silence dans les prochaines semaines, pour ne pas interférer avec le processus.
Malgré la levée de son immunité parlementaire, Ahmed Diab a assuré qu’il continuerait d’assister normalement aux séances du Sénat et de remplir ses fonctions parlementaires. Il a également exprimé le poids des fausses accusations qui ont pesé sur lui ces derniers mois, impactant particulièrement sa vie suite à la crise liée au défunt joueur Ahmed Refaat.
Lors de la session du Sénat de dimanche, le député Mohamed Shawky, membre du Comité Législatif, a annoncé l’approbation de la levée de l’immunité parlementaire d’Ahmed Diab, ainsi que la mise en place des mesures nécessaires pour enquêter sur son implication dans l’affaire de la mort du footballeur. De son côté, le Président du Sénat, Abdel-Wahab Abdel-Razek, a souligné l’aspect exceptionnel de cette démarche de la part d’Ahmed Diab, qui vise à révéler la vérité sans la moindre suspicion.
Cette affaire met en lumière une nouvelle dimension de la politique égyptienne, soulignant l’importance de la transparence et de la responsabilité des élus. Ahmed Diab, en demandant la levée de son immunité parlementaire, montre un engagement rare à faire toute la lumière sur les événements et à se soumettre aux investigations en cours. Cette démarche, loin d’affaiblir son rôle parlementaire, renforce la confiance du public dans l’intégrité et la responsabilité des représentants politiques.
Cette affaire en cours suscite l’intérêt et la curiosité, et soulève des questions autour de la justice, de la gouvernance et de la reddition de comptes au sein de l’appareil politique égyptien. Elle témoigne de l’importance cruciale de la transparence et de la gestion des affaires publiques avec rigueur et honnêteté. Ahmed Diab, par sa décision surprenante, ouvre une nouvelle porte vers une sphère politique plus responsable et tournée vers la vérité, loin des suspicions et des faux-semblants.