Fatshimetrie : La voie vers une économie égyptienne florissante

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Fatshimetrie : Un regard sur l’avenir de l’économie égyptienne

L’économie égyptienne est au cœur des préoccupations internationales, notamment avec la récente mission du Fonds monétaire international (FMI) dirigée par Ivana Vladkova Hollar qui s’est rendue en Égypte du 6 au 20 novembre pour évaluer la situation économique du pays. Cette visite a été l’occasion pour la mission du FMI de discuter des politiques économiques et financières nécessaires pour soutenir la conclusion de la quatrième revue du programme de facilité élargie de crédit (FEC).

Malgré les défis régionaux dus aux tensions géopolitiques et aux chocs économiques, le gouvernement égyptien a déployé des efforts remarquables pour stimuler son économie. Ivana Vladkova Hollar a salué les progrès réalisés par l’Égypte pour maintenir la stabilité macroéconomique et renforcer sa capacité à faire face aux crises, témoignant ainsi d’une forte volonté de poursuivre le chemin des réformes économiques.

Au cours de ces deux semaines de discussions approfondies, la mission du FMI a collaboré avec les autorités égyptiennes pour évaluer les progrès accomplis et définir les étapes futures nécessaires pour atteindre les objectifs du programme économique convenu dans le cadre de la FEC.

Quelles sont les mesures recommandées pour l’Égypte dans la prochaine phase ?

Pour commencer, il est essentiel de maintenir un contrôle durable de l’inflation pour atteindre l’objectif à moyen terme. Cela implique une diminution constante du taux d’augmentation des prix des biens et services. Ensuite, il est crucial de maintenir des politiques monétaires strictes pour contenir les pressions inflationnistes, en particulier en tenant compte de l’impact des prix administrés. Cela peut nécessiter des mesures telles qu’une augmentation des taux d’intérêt pour rendre l’emprunt plus coûteux et réduire les dépenses.

En parallèle, la mobilisation des ressources financières à travers des réformes fiscales visant à accroître l’efficacité et l’équité fiscale est une priorité. Il est également important de renforcer les programmes de soutien aux groupes les plus vulnérables, surtout face à l’augmentation des coûts de la vie et des prix de l’énergie. Améliorer les programmes de transferts monétaires conditionnels pour garantir la protection des plus démunis est également essentiel.

Par ailleurs, lever les obstacles qui entravent le secteur privé pour en faire le moteur principal de la croissance économique est fondamental. Cela implique de réduire la bureaucratie, d’améliorer l’environnement des affaires et d’offrir des incitations à l’investissement privé. En simplifiant les procédures douanières et le système fiscal pour faciliter le commerce et l’investissement, l’Égypte peut renforcer son attractivité pour les entreprises nationales et étrangères.

Enfin, renforcer la transparence dans le secteur de l’énergie pour assurer sa durabilité et réduire la dépendance à l’endettement tout en maîtrisant le déficit budgétaire sont des priorités pour garantir la santé économique de l’Égypte.

En conclusion, les recommandations du FMI offrent un cadre précieux pour orienter l’économie égyptienne vers un avenir plus stable et prospère. En suivant ces directives et en mettant en œuvre des réformes stratégiques, l’Égypte pourra consolider sa position sur la scène économique internationale et offrir des opportunités de croissance durable pour ses citoyens.