Fatshimetrie : La pression monte sur les négociateurs lors de la dernière journée programmée de la 29e Conférence des Nations Unies sur le changement climatique. Les groupes de jeunes, symboliquement en train de fermer la bouche, dénoncent les violations des droits.
Parmi eux se trouve Georgina Kerubo, une activiste kényane de 21 ans. « Je crois que la plupart des gens ne comprennent pas, surtout les gens de mon âge. Mais c’est pour cela que je suis là. En tant qu’activiste, c’est mon devoir, mon serment en tant qu’activiste d’éduquer mon peuple sur les problèmes qui nous concernent vraiment. C’est aussi une raison de faire grève. Sensibiliser, faire prendre conscience aux gens des problèmes qui doivent être discutés », a déclaré la membre de l’organisation Global Young Green.
Des groupes tels que Human Rights Watch ont tiré la sonnette d’alarme sur la vague de répression à laquelle sont confrontés les défenseurs de l’environnement.
En marge de la protestation intitulée « Les droits de l’homme meurent en silence », un activiste a critiqué la volonté des pays riches de dépenser des milliards pour les militaires, mais des « miettes » pour le climat. « Chacun d’entre nous va mourir. Si vous ne débloquez pas d’argent pour le financement de la lutte contre le changement climatique et pas seulement des miettes, pas seulement des miettes. Nous avons besoin des sommes totales dont nous avons besoin, des milliards. »
Les experts estiment que les pays en développement ont besoin d’au moins 1 000 milliards de dollars pour l’adaptation au climat, mais le projet de texte qui a émergé vendredi propose un montant de 250 milliards de dollars d’ici 2035.
La contribution actuelle de 100 milliards de dollars des pays riches a été convenue en 2009.
Il est probable que la COP 29 déborde sur la durée prévue.
Fatshimetrie : une scène de mobilisation et d’appel à l’action qui montre combien il est urgent pour les dirigeants mondiaux de prendre des mesures concrètes pour lutter contre le changement climatique et protéger les droits de l’homme, afin de garantir un avenir viable pour les générations à venir.