L’Assemblée provinciale de Maï-Ndombe a récemment été le théâtre d’une violente altercation entre des députés provinciaux et des policiers, suscitant une vague d’indignation et de réactions dans la province. L’incident s’est déroulé lors des honneurs militaires rendus au commissaire provincial de la police, Général Louis Kawara, à l’aérodrome d’Inongo. Deux députés provinciaux, Patrick Kalina et Chancard Mbomba, ont été agressés physiquement par des membres des forces de l’ordre, mettant en lumière des tensions et des dysfonctionnements au sein des autorités locales.
Cette situation a conduit l’Assemblée provinciale de Maï-Ndombe à réclamer le départ du Général Louis Kawara, accusé d’inaction et de complicité dans cette altercation choquante. Les élus ont exprimé leur colère et leur frustration face au comportement du commissaire provincial de la police, soulignant le manque de protection et de soutien envers les députés agressés.
Le rapporteur de l’Assemblée provinciale, Malachie Mpia, a déclaré que l’attitude du Général lors de l’agression des députés était inacceptable, le présentant comme le véritable responsable de cet incident. Selon les témoignages des élus agressés, l’altercation a eu lieu alors qu’ils se rendaient à la salle d’attente de l’aérodrome, après avoir assisté aux honneurs militaires au commissaire de la police. Malgré leur qualité de députés provinciaux, ils ont été violemment pris à partie par les policiers, sous les yeux apparemment indifférents du Général Louis Kawara.
En réaction à cette affaire, le commissaire provincial de la police s’est défendu en affirmant ne pas avoir été présent au moment des faits, mais avoir donné des instructions pour empêcher les députés de perturber les honneurs militaires. Il a promis d’identifier les responsables des violences afin de les sanctionner, tout en soulignant l’importance du respect des protocoles et des règles en vigueur lors de telles cérémonies officielles.
Cet incident regrettable soulève des questions sur la sécurité et le respect des institutions au sein de la province de Maï-Ndombe, mettant en lumière les tensions et les rivalités au sein des autorités locales. L’appel à la démission du Général Louis Kawara par l’Assemblée provinciale témoigne de la gravité de la situation et de la nécessité d’assurer la protection et le respect des représentants élus de la population.
En conclusion, cet épisode conflictuel interpelle sur l’importance du dialogue et du respect mutuel entre les différentes institutions pour garantir la stabilité et la démocratie au sein de la province de Maï-Ndombe. Les autorités locales et régionales devront œuvrer ensemble pour rétablir la confiance et restaurer un climat de coopération et de respect des droits et des devoirs de chacun.