Au cœur des enjeux cruciaux qui touchent tant la société sud-africaine que la communauté internationale, se trouve la question brûlante de la fraude et de la corruption. Ces fléaux représentent des défis majeurs, mettant en péril l’intégrité et la transparence des institutions, à la fois dans le secteur public et privé. Face à une telle problématique, l’Institut des Auditeurs Internes d’Afrique du Sud (IIA SA) prend l’initiative d’aborder cette question de front, sous la direction de sa directrice générale, Arlene-Lynn Volmink.
L’une des armes essentielles dans la lutte contre la fraude et la corruption est sans aucun doute la dénonciation, communément appelée whistleblowing en anglais. Il s’agit d’un outil clé visant à promouvoir l’intégrité et la responsabilité, tout en dissuadant les actes répréhensibles. Encourager les individus à signaler les cas de fraude et de corruption est crucial pour garantir la transparence, le respect des normes et lutter contre les racines de la corruption. Il est impératif de protéger ces lanceurs d’alerte contre tout acte de représailles, d’intimidation ou de préjudice.
Dans cette optique, le dialogue initié par la collaboration entre le Southern African Institute of Government Auditors (SAIGA), l’Institute of Commercial Forensic Practitioners (ICFP) et l’IIA SA revêt une importance capitale. Ce partenariat inédit se concrétisera par une session de dialogue gratuite le vendredi 22 novembre 2024, ayant pour thème « Protéger les Lanceurs d’Alerte ». Cette rencontre vise à mettre en place un cadre robuste permettant aux organisations des secteurs public et privé de veiller à la sécurité et au bien-être des whistleblowers.
Russel Morena, PDG du SAIGA, souligne l’importance de cette collaboration en ces termes : « La lutte contre la fraude et la corruption nécessite un engagement commun, où le partage des connaissances et des compétences est essentiel. En unissant nos forces, nous pouvons relever ces défis complexes et renforcer nos réseaux pour y faire face de manière efficace. »
Chris de Beer, CEO de l’ICFP, insiste également sur l’importance de cette synergie, affirmant que « la lutte contre les crimes financiers exige une collaboration active entre les différentes organisations. Grâce à nos expertises respectives, nous sommes en mesure de détecter, d’enquêter et de prévenir la fraude et la corruption à travers divers secteurs, instaurant ainsi un climat de responsabilité et de transparence ».
Arlene-Lynn Volmink, quant à elle, souligne la fierté de l’IIA SA à s’associer à des organisations partageant des valeurs communes. Elle affirme que « par le biais de ces collaborations, nous pouvons contribuer significativement à la lutte contre la fraude et la corruption, tout en favorisant la transparence, l’intégrité et la responsabilité au sein de nos différents secteurs ».
En définitive, la mise en commun des expertises du SAIGA, de l’ICFP et de l’IIA SA offre une approche globale et efficace dans la lutte contre la fraude et la corruption. Ensemble, ces organisations s’engagent à construire un avenir plus éthique et transparent pour la société sud-africaine, en accord avec les priorités du nouveau Gouvernement d’Unité Nationale.