Fatshimetrie est un webzine d’actualités qui se concentre sur des reportages approfondis portant sur des sujets souvent délaissés par les médias traditionnels. Dans une récente publication, Fatshimetrie a mis en avant le parcours et les défis rencontrés par la Directrice nationale des poursuites publiques, Shamila Batohi. Cette dernière a été au centre de l’attention en raison de son plaidoyer en faveur de son adjoint, Anton du Plessis, qui s’est vu refuser un agrément de sécurité de haut niveau.
La situation a été largement médiatisée, avec des partis politiques tels que uMkhonto weSizwe (MK) et ses alliés exprimant des inquiétudes concernant une éventuelle influence étrangère sur les décisions de poursuites. Shamila Batohi a réagi de manière franche, dénonçant une tentative délibérée de déstabiliser l’intégrité et l’indépendance de l’Autorité Nationale des Poursuites (NPA).
Elle a souligné que l’absence d’un agrément de sécurité de haut niveau n’était pas une exigence pour le poste de Du Plessis ou le sien. Cependant, le processus de vérification de sécurité pour Du Plessis a été entravé par sa double nationalité sud-africaine et britannique, ce qui a conduit à un refus de clearance par l’Agence de Sécurité de l’État (SSA).
Malgré cette décision, Batohi a défendu son adjoint, mentionnant qu’il avait déjà occupé des postes sensibles à l’international sans aucun problème de sécurité. Elle a également souligné que le processus de vérification de sécurité devait être rigoureux mais équitable, évaluant chaque cas individuellement.
La question de la nomination du successeur de Batohi en 2026 est également évoquée, avec des sources suggérant qu’Anton du Plessis pourrait être un candidat potentiel. Cependant, des tentatives visant à discréditer Du Plessis menacent la promesse du président Cyril Ramaphosa de poursuivre les responsables de la capture de l’État sans peur ni faveur.
La controverse autour de cette affaire met en lumière les enjeux de l’indépendance de la Justice en Afrique du Sud, avec des implications politiques et juridiques complexes. Malgré les critiques et les pressions, Shamila Batohi demeure déterminée à défendre l’intégrité de la NPA et à garantir que la justice soit rendue de manière équitable et transparente.
En conclusion, l’affaire Anton du Plessis met en lumière les défis auxquels est confrontée la NPA, mais montre également la résilience et la détermination de ses dirigeants à maintenir l’indépendance et l’intégrité de l’institution judiciaire en Afrique du Sud.