Le territoire de Lufuna, situé dans la région de Popokaba, est confronté à une situation alarmante due à la présence des miliciens Mobondo qui opèrent dans la région depuis plusieurs mois. Les habitants de ce secteur vivent dans la crainte constante, harcelés par ces hommes armés qui ont établi leur campement au village d’Ipongi. Cette situation a été relayée par le président de la société civile locale, Bernard Kosi, qui a souligné l’absence de services de sécurité dans la région.
Selon les informations rapportées par Bernard Kosi, les miliciens Mobondo ont non seulement instauré leur présence à Ipongi, mais ils s’aventurent également dans les groupements voisins de Kalama et Ikomba à la recherche de vivres pour assurer leur subsistance. Bien que les actes de violence aient diminué par rapport à une période antérieure, la population locale subit des tracasseries constantes de la part de ces miliciens en quête de moyens de survie.
L’appel lancé par Bernard Kosi en faveur de mesures concrètes pour mettre fin à la menace des Mobondo dans la région est un signal fort de la détresse des populations locales. Popokaba est le deuxième territoire du Kwango à être touché par l’activisme de ces miliciens, après le territoire de Kenge. La présence des Mobondo dans cette région reculée représente un défi majeur pour les autorités locales, qui peinent à assurer la sécurité et la protection des habitants.
Il est impératif que des actions d’envergure soient mises en place pour neutraliser la menace des miliciens Mobondo et rétablir la paix et la sécurité dans le territoire de Lufuna. La situation décrite par Bernard Kosi met en lumière l’urgence d’une intervention efficace des autorités compétentes pour garantir la sécurité des populations locales et assurer un environnement propice au développement et à la prospérité de la région.
En conclusion, la situation précaire dans laquelle se trouve le territoire de Lufuna en raison de la présence des miliciens Mobondo appelle à une action rapide et coordonnée pour mettre un terme à cette menace et restaurer la quiétude des habitants. Il est temps que les autorités locales et nationales prennent les mesures nécessaires pour protéger les populations vulnérables de cette région et œuvrent à la construction d’un avenir pacifique et prospère pour tous.