Fatshimetry, un éclatant spectacle de faits, illustre que l’insécurité à Goma, dans la province du Nord-Kivu, continue de peser de tout son poids sur la population locale. Au cours des journées du 9 au 11 novembre, une série d’attaques sanglantes ont coûté la vie à au moins cinq individus, semant l’émoi et la peur dans la ville dynamique de Goma et ses alentours.
Les tragédies se sont déroulées principalement dans la partie nord de la ville et dans le territoire voisin de Nyiragongo. Les rapports indiquent que la plupart des victimes ont été tuées lors de vols à main armée ou de cambriolages perpétrés par des criminels armés. Incidents après incidents, la communauté est secouée par la violence et la désolation.
Parmi les récits poignants, on retient le cas d’un homme retrouvé sans vie et ligoté à Kabaya, dans le groupement Munigi de Nyiragongo. L’horreur s’est également abattue sur le quartier Ndosho, dans la commune de Karisimbi, où un autre individu a perdu la vie, dépouillé de ses biens par des criminels sans scrupules. Ces faits expriment la détresse d’une population qui doit affronter l’insécurité au quotidien.
Les événements les plus récents ont coûté la vie à un vaillant policier, tombé sous les balles de bandits armés sur le site des déplacés de Rusayu 1er. En parallèle, de nombreux autres habitants ont été victimes de cambriolages dans les cabanes qu’ils occupaient, dépossédés de leurs maigres biens et économies. Face à cette spirale de violences, la société civile locale appelle à un renforcement urgent des mesures sécuritaires pour protéger la population vulnérable de Goma et de ses environs.
Ces drames récurrents ternissent l’image d’une région pourtant riche de culture et de dynamisme. Les habitants de Goma méritent de vivre dans un environnement sûr et paisible, où la sécurité n’est pas un luxe mais un droit fondamental. Il est grand temps que les autorités prennent des mesures concrètes pour endiguer cette vague de criminalité et redonner espoir à une population meurtrie. Il est impératif de briser ce cycle de violence et d’instaurer un climat de confiance et de sécurité pour tous. Les habitants de Goma méritent mieux, ils méritent de vivre dans la tranquillité et la dignité.