Une décision judiciaire cruciale pour la préservation des finances locales à Kano

Un recours en ex parte a été déposé par NULGE et cinq autres résidents de l
La récente requête en ex parte déposée par le Président de l’Union nationale des employés des collectivités locales, NULGE, Ibrahim Muhammed, ainsi que cinq autres résidents de l’État, dont Ibrahim Shehu, Ibrahim Abubakar, Usman Isa, Sarki Kurawa et Malam Usman Imam, a suscité de vives réactions. Cette motion, déposée le 1er novembre par les avocats des demandeurs, Bashir Yusuf-Muhammad et Usman Bala-Salisu, soulève des préoccupations quant à la possible rétention ou au retard des allocations essentielles pour la gouvernance locale dans l’État de Kano.

Les défendeurs incluent le Comptable général de la Fédération, la Banque centrale du Nigeria, la Commission de répartition des recettes fiscales, les 44 collectivités locales de Kano, ainsi que les banques UBA, Access et six autres banques commerciales. La justice Ibrahim Musa-Muhammad a accordé une ordonnance d’injonction intérimaire empêchant les défendeurs de perturber les droits des demandeurs en lien avec cette affaire.

Cette décision vise à empêcher la rétention, le refus de débourser ou le retard dans la répartition des allocations mensuelles des comptes fédéraux aux 44 collectivités locales de Kano, en attendant le verdict de l’audience régulière. De plus, les défendeurs sont contraints de ne pas prendre de mesures supplémentaires pour retenir ou refuser de verser les allocations des comptes fédéraux dues et payables aux 44 collectivités locales de Kano au profit des citoyens, en attendant le jugement.

Cette décision judiciaire intervient dans un contexte où la transparence et la reddition de comptes dans la gestion des finances publiques revêtent une importance cruciale. Il s’agit d’un signal fort envoyé aux autorités chargées de la répartition des ressources financières pour rappeler l’importance de respecter les droits des gouvernements locaux à ces allocations essentielles. La garantie de ces fonds est un élément clé pour assurer le bien-être des populations locales et le bon fonctionnement des services publics.

Cette affaire met en lumière les enjeux complexes liés à la répartition des ressources financières entre les différents échelons de gouvernement et souligne la nécessité d’une gestion transparente et équitable de ces ressources. Il est essentiel que les autorités compétentes garantissent une répartition judicieuse des fonds afin de répondre efficacement aux besoins des collectivités locales et de promouvoir un développement durable et inclusif.

En conclusion, cette ordonnance d’injonction représente une avancée significative dans la protection des intérêts des gouvernements locaux et des citoyens en matière de finances publiques. Elle souligne l’importance de la reddition de comptes et de la transparence dans la gestion des ressources financières, garantissant ainsi une gouvernance efficace et responsable au service de l’intérêt général.